Type de pièges:
Pour fabriquer des manteaux en peaux, il faut d'abord tuer un être vivant, ayant une individualité, des émotions, des sentiments et surtout ayant un rôle spécifique à jouer dans son environnement.
Pour s'approprier sa fourrure si douce mais si pleine de sang, les trappeurs utilisent des appâts: viande avariée et leurres visuels ou sonores et aussi bien sûr, différents objets de torture.
Le collet est fait de fil métallique et est muni d'un dispositif empêchant l'animal de se dégager. Le collet étouffe l’animal ou lui coupe le corps. Le degré de souffrance varie selon le fil employé, la grosseur de l'animal et la force de son combat désespéré...
Étrangle lentement l'animal lorsque celui-ci se débat pour s'échapper
Le piège Conibear est supposé tuer l'animal qui s'y prend en lui cassant le dos ou le cou. Hélas trop souvent, ce n'est pas le cas: l'animal demeure en vie, le corps broyé par le piège et souffrant pendant des heures, des jours et des nuits..
Le piège conibear n'assure pas de façon certaine une mort rapide et sans souffrance puisqu'il est toujours possible que l'animal n'y entre pas correctement et qu'il se prenne par le cou ou l'abdomen, si l'impact n'est pas assez puissant.
Le piège Leghold qui retient la patte , surnommé «attrape-patte» mais pour lequel «broyeur de patte» conviendrait mieux.- Il est fait de deux bandes d'acier en forme d'arceaux, ou mâchoires, mues par un puissant ressort ( parfois deux ) et montées sur une base d'acier dont le centre est muni d'une planchette servant de déclencheur. Amorcé, le piège est maintenu grand ouvert par un verrou, couramment appelé «chien», puis installé dans un sentier fréquenté par l'animal convoité ou près d'un appât de nourriture. Quand l'animal marche sur la planchette, le verrou se déclenche aussitôt et les mâchoires se referment violemment sur la patte; "on décrit souvent l'effet en le comparant à une portière de voiture qui se rabat sur une main ou un pied", il faut ensuite situer la scène loin de tout secours et généralement en plein hiver, en se rappelant qu'en plus d'une vive et soudaine douleur, l'animal subit un choc «qu'il nous est difficile de concevoir, parce que c'est un choc de totale incompréhension de ce qui lui arrive».
Ce piège est interdit dans plus de 65 pays - excepté au Canada, aux États-Unis et en URSS. Au Québec on piège ainsi le renard, le coyote, le loup, le lynx roux et le lynx du Canada.