MAXWELL
Un matin hivers je roulais vers mon lieu de travail, quand j’aperçu un chien sur le bord de la route assis attendant probablement son maître parti au bois, trop pressé par le temps qui est précieux à mes patrons, je ne pouvais m’arrêter, car le temps c’est de l’argent. Le soir retournant chez moi je te retrouve au même lieu.
Je stationne sur le bord de la route, je devine dans tes yeux ton désarroi et ta tristesse, je te force à monté dans mon véhicule, nous sommes loin de toutes habitations.
Chez moi je scrute ton pelage et décèle cette profonde cicatrice encore toute fraîche d’un collier brisé ayant pénétré ta chair et qui restera marqué à jamais. Je tâtonne ta patte de derrière et devine une patte brisée mal ressoudée, une guérison remplie de souffrance qui fera de toi un boiteux a jamais.
Je te fais pénétrer ma demeure, et devine que pour la première fois sous tes pattes tu fais la connaissance de ce qu’est un plancher, de même que l’intérieur d’une demeure humaine.
Tu dormiras au chaud ce soir et mangera à ta faim. Après seulement une nuit chez moi, tu m'as adopté, et jamais n’a voulu fuir, ni même me quitté. Ton regard me fait deviner ton plein d’amour que tu avais besoin d’offrir à quelqu’un.
Une balle de tennis nous avons trouvé en balade trois jours plus tard. Elle ne quittera plus jamais ta gueule. Quand j’écoute la télé, tu dépose le museau sur le divan a m’admiré de bienveillance et d’amour.
Tu ma suivie partout, en bateau sur la mer, en balade sur notre île privée. Mais cette balade sur cette île étais la dernière après deux ans vécus ensemble.
Le choc fut brutal, cancer! J’ai du accepté ton trop plein de souffrance qui prenaient le contrôle de ton corps, et me résoudre à l’euthanasie. Par amour pour toi mon fidèle compagnon, j’ai exigé que tu meures dans mon salon avec ta balle dans la gueule. Toi qui tes endormies dans mes bras, une larme t’accompagne dans ton dernier clignotement yeux a toujours m’admiré de cet amour que je n’aurais jamais cru possible d’un animal si fidèle.
Ton nom je l’avais choisi, sans savoir qu’à jamais en prenant mon café le matin il serait gravé devant mes yeux.
A mon fidèle compagnon, Maxwell.
Crocblanc21