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 les effets du réchauffement

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ptite génie
Louve Bêta
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MessageSujet: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 20 Juin - 16:35

Fuyant le réchauffement, les poissons de la mer du Nord s'en vont vers le froid

LE MONDE | 21.05.05 |

Le réchauffement climatique modifie déjà les habitudes de bon nombre d'espèces végétales et animales terrestres. Nombreuses sont celles qui se déplacent plus au nord, où la température est plus fraîche. Selon une étude publiée dans Science Express du 12 mai, les poissons de la mer du Nord n'échappent pas à la règle. Une équipe de biologistes britanniques, dirigée par Allison Perry et John Reynolds (université d'East Anglia, Norwich), vient en effet de mettre en évidence une migration de nombreuses espèces plus au nord de cette mer.

C'est en tentant d'évaluer les conséquences du réchauffement de la température sur la surface de la mer du Nord que ces scientifiques ont fait cette constatation. Sachant que cette région a subi une augmentation de température de 0,6° C entre 1962 et 2001, ils ont analysé les registres de captures des poissons réalisées par les navires de recherche entre 1977 et 2001.

Etudiant plus précisément 36 espèces, ils ont découvert que 13 d'entre elles ­ dont la morue ­ s'étaient déplacées vers les zones plus septentrionales en effectuant à cette occasion un voyage vers le nord de 48 à 403 km selon les espèces. Six autres ­ dont le carrelet et la raie fleurie ­ n'ont pas bougé en latitude, mais se sont enfoncées plus profondément dans les eaux.

Seuls le tacaud norvégien et la sole sont descendus plus au sud. Sans doute parce que le gradient de température de la mer du Nord n'est pas uniforme, et qu'en certains endroits il fait plus froid au sud qu'au nord. D'une manière générale, les chercheurs ont constaté que la taille des poissons "migrateurs" avait diminué, et qu'ils devenaient adultes plus tôt.

Ces résultats montrent que "le changement climatique a déjà produit des effets observables sur la distribution des poissons marins. Ils nous donnent une idée de la réponse des espèces à un réchauffement plus important" , précisent les scientifiques dans Science. Les modèles climatiques soulignent en effet que la température de surface de la mer du Nord devrait augmenter de 0,5 à 1° C d'ici à 2020, de 1 à 2,5° C d'ici à 2050 et de 1,5 à 4° C d'ici à 2080.

MIGRATION DE PLANCTONS

Face à ces perspectives, "on peut craindre que des poissons commerciaux tels les merlans bleus et les sébastes aient complètement disparu de la mer du Nord en 2050. Tandis qu'en 2080 le tacaud commun aura étendu son aire plus au nord et pris une extension considérable" , estiment les chercheurs.

L'étude britannique "ajoute un argument de plus au fait que le réchauffement agit sur les écosystèmes marins" , ajoute l'océanographe norvégien Ken Drinkwater, de l'Institut de recherche marine, à Bergen (Norvège), dans le même numéro de Science. Ce travail, ajoute Paul Hart (université de Leicester, (Grande-Bretagne), est intéressant, car, jusqu'à présent, "personne n'avait regardé en détail les effets du réchauffement sur les espèces de poissons commerciales et non commerciales" .

"L'article de l'équipe britannique est excellent. Je ne suis pas étonné de leurs résultats, car ils convergent avec mes travaux" , confirme le Français Grégory Beaugrand (CNRS, Wimereux, Pas-de-Calais). Travaillant sur les populations de plancton végétal et animal ­ de minuscules organismes vivant en suspension dans l'eau de mer dont se nourrissent notamment les larves de poissons ­, ce chercheur pense qu'il y a un lien entre le déplacement des poissons et la migration de certaines espèces de plancton vers les secteurs plus froids. Une situation qui affecte également la diversité de ces micro-organismes (Le Monde du 20 septembre 2004).

CONSÉQUENCES SUR LES PÊCHES

Les scientifiques qui travaillent sur la mer du Nord constatent "qu'un petit
degré de plus a perturbé le milieu et entraîné une réorganisation complète de l'écosystème marin, car cette mer est un carrefour biogéographique" , explique Grégory Beaugrand. De 1965 à 1981, la mer du Nord était séparée en deux systèmes : subarctique au nord et tempéré au sud. Après 1987, la frontière entre les deux systèmes a bougé vers le nord, à tel point qu'on ne sait plus avec précision où elle se trouve actuellement. "On pense qu'elle a migré vers le nord de la Norvège" , précise-t-il.

Aussi les chercheurs sont-ils inquiets pour l'avenir des espèces marines de la mer du Nord. Pendant longtemps, cette mer "a été l'une des plus productives du monde" , en raison de la présence de bons nutriments et de l'absence de stratification des températures. Le réchauffement risque de créer une stratification qui entraînera une diminution de la productivité.

Ces changements auront des conséquences importantes sur les pêches, car ils se rajouteront à la surexploitation déjà en oeuvre en mer du Nord. "Les écosystèmes sont actuellement soumis à une forte pression, précise Allison Perry. Si l'on veut reconstituer les stocks, il faudra être plus respectueux des espèces, car les conditions actuelles sont très différentes de celles qui prévalaient il y a vingt-cinq ans." Selon le biologiste Niels Daan, de l'Institut néerlandais pour la recherche sur les pêcheries, "il n'est pas exclu que le réchauffement empêche les stocks de se reconstituer" .

Christiane Galus
Article paru dans l'édition du Monde du 22.05.05


Dernière édition par le Dim 10 Juil - 17:27, édité 1 fois
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Louve Bêta
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 20 Juin - 16:38

Réchauffement: les peuples de l'Arctique lancent un signal d'alarme

2005-05-24 17:39:08
BRUXELLES (AFP)

Des représentants des peuples de l'Arctique ont lancé mardi à Bruxelles un signal d'alarme pour alerter l'opinion sur les menaces que fait peser le réchauffement climatique sur leur mode de vie, mais aussi sur celui des autres habitants de la planète.

"Nous sommes des témoins directs des conséquences du réchauffement", a déclaré au cours d'une conférence de presse le chef coutumier Gary Harrison, qui représente les peuples de l'Athabaska, une région chevauchant l'Alaska (Etats-Unis) et le nord canadien.

Accompagné à Bruxelles d'un représentant des peuples parlant le Saami (établis en Norvège, Suède, Finlande et au nord-ouest de la Russie) et d'une porte-parole des populations autochtones de l'extrême-orient russe, Gary Harrison dit avoir lui-même constaté le recul des glaciers et la fonte précoce des neiges au printemps.

Le réchauffement entraîne notamment l'arrivée dans l'extrême nord de moustiques vecteurs de maladies. En Russie et au Canada, on craint l'augmentation des feux de forêt, tandis que le mode de vie des éleveurs de rennes est menacé.

En Scandinavie, les pluies de plus en plus fréquentes en hiver se transforment en couches de glace sur la neige. "On perd de plus en plus d'animaux qui meurent de faim car ils n'atteignent plus la végétation", a expliqué mardi Olav Mathis Eira, éleveur de rennes dans le nord de la Norvège.

A Bruxelles, les représentants des peuples de l'Arctique ont proposé à des responsables de l'UE d'échanger les informations qu'ils recueillent sur le terrain avec celles des scientifiques européens.

"Ce qui se passe dans l'Arctique est un baromètre pour le reste du monde", a souligné John Crump, du "Secrétariat des Peuples autochtones" du Conseil de l'Arctique, un forum qui rassemble huit pays du Grand Nord.

"Le changement climatique se sentira aussi en Europe. La course du Gulf Stream, le courant marin qui maintient actuellement la douceur des climats en Europe occidentale, pourrait être modifiée. Le changement climatique ne sera peut-être pas spécialement un réchauffement pour tout le monde", a-t-il ajouté.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 25 Juil - 14:22

Croissance démographique et réchauffement: peut-être "la fin d'un monde"

2005-07-18
TOURS (AFP)


Les conséquences démographiques du réchauffement climatique pourraient aboutir au XXIè siècle "à la fin du monde tel que nous l'avons connu", prédit le professeur Tim Dyson, qui doit intervenir mardi au Congrès international de Tours sur la population.

"Si nos enfants et nos petits-enfants ne connaîtront peut-être pas la fin du monde, ils pourraient très bien être confrontés à la fin du monde que nous avons connu", affirme ce professeur de la prestigieuse London School of Economics (LSE, Londres) dans sa contribution écrite. A l'appui de sa démonstration, M. Dyson rappelle quelques certitudes, tout en laissant une part au doute. La population mondiale devrait passer d'après les Nations unies de 6,5 milliards d'habitants en 2005 à un peu moins de neuf milliards en 2050. M. Dyson estime que cette croissance de la population va entraîner une hausse de 27% des émissions de CO2, cause directe d'après les scientifiques du réchauffement climatique, après une précédente hausse de 400% entre 1950 et 2000.

Le professeur envisage un réchauffement "de 1,6 à 6,6 degrés Celsius d'ici 2100". "Dans un monde de peut-être neuf milliards de personnes, les changements défavorables pourraient intervenir sur plusieurs fronts à la fois avec une cumulation d'effets négatifs", poursuit-il. "Par exemple, l'inondation des zones côtières, qui pourrait résulter en partie de la hausse du niveau de la mer et en partie de chutes de pluies plus importantes, pourrait conduire à une diminution des terres cultivées et des infrastructures urbaines, entraînant une hausse du prix de la nourriture, une migration à grande échelle, et probablement des troubles socio-politiques".

Pour M. Tyson, les populations et les pouvoirs publics font l'autruche face à ces menaces, avec des attitudes de déni ou d'évitement, au lieu de mettre en question les bases d'une croissance économique reposant en grande partie sur la consommation d'hydrocarbures (pétrole, charbon, gaz naturel) à l'origine des émissions de CO2.

Le professeur se montre très sceptique sur les effets du protocole de Kyoto, qui vise à limiter les émissions polluantes, les Etats-Unis faisant, selon lui, tout pour saboter le processus, notamment en refusant de le signer.

"Un parallèle peut être fait avec le sida", écrit-il. "Cinq ans après l'identification (du virus), tous les modes de transmission étaient connus, le virus était isolé, des tests avaient été développés, et les premiers anti-rétroviraux étaient disponibles. Et pourtant, le déni et l'évitement étaient fréquents -ils le sont toujours-. Résultat: quelque 60 millions de personnes sont soit mortes soit ont été infectées par cette maladie".
"Les gens ne changent leur comportement sexuel que quand la preuve des dégâts est irréfutable", ajoute-t-il. De la même manière, M. Dyson estime que "les gens ne changeront leur attitude que lorsqu'ils expérimenteront par eux-mêmes des phénomènes météorologiques très néfastes".

Sans illusion, l'orateur estime que "non seulement un changement majeur de comportement est improbable dans un futur proche", mais qu'"il ne ferait probablement pas beaucoup de différences s'il survenait". "Selon toute probabilité, les choses sont parties pour suivre leur cours", prédit-il.

Pas d'espoir donc ? Un contradicteur autrichien de M. Dyson devrait tenter mardi de convaincre l'auditoire du Congrès de Tours que le vieillissement de la population pourrait accélérer la réduction des émissions de CO2.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 17 Aoû - 17:13

Réchauffement climatique: des agrumes cultivés dans le nord de l'Italie

2005-08-03
ROME (AFP)


De nombreuses variétés de fruits, d'agrumes, d'arbustes du sud de l'Italie sont désormais cultivées dans le nord du pays, conséquence du réchauffement de la planète, constate mercredi le quotidien La Repubblica.

Les oliviers, par exemple, peuvent être cultivés dans le Piémont, au pied des Alpes, comme les palmiers qui ont fait leur apparition tout au nord. Les amandiers, les citronniers, les orangers, les mandariniers et les pamplemoussiers bénéficient de conditions favorables dans le centre de l'Italie alors qu'auparavant ils ne poussaient que dans le sud de la péninsule. Le journal note une hausse généralisée des taux d'alcool dans les vins du centre du pays et constate que beaucoup de vins de table se transforment en vin sucré à dessert.

Selon des responsables de l'Institut de Bio-Météorologie (IBIMET) et de l'Office central de l'écologie agraire (UCEA), la diminution moyenne des précipitations a atteint 19,7% dans le sud de l'Italie, 8,5% dans le centre et 14,1% dans le nord par rapport au siècle dernier.

La culture du blé et d'autres céréales, qui ont besoin d'eau, connait une crise mais des espèces quasi disparues d'haricots verts, ou de pois chiches réapparaissent. Les spécialistes constatent que des espèces anciennes et résistantes issues de conservatoires arboricoles résistent mieux que les variétés sélectionnées ou hybrides au changement de climat, ce qui leur donne souvent une seconde chance dans l'agriculture bio. L'effet de serre change notre agriculture et les paysans italiens doivent et commencent à s'adapter, constate la Repubblica.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 29 Aoû - 13:26

Climat: des ministres de l'Environnement reconnaissent la nécessité d'agir

2005-08-19 ILULISSAT (Groenland) (AFP)


Les ministres et délégués de l'Environnement de 22 pays industrialisés et en développement ont achevé mercredi une réunion informelle au Groenland, territoire danois dans l'Arctique, pour évoquer les effets dévastateurs des changements climatiques qui nécessitent une action immédiate. Les représentants des Etats-Unis, du Canada, de la Chine, du Brésil, de l'Indonésie, d'Afrique du Sud, et de pays européens et de la Russie ont été invités à Ilulissat, village à l'ouest de l'île, dont le fjord est inscrit au patrimoine de l'Unesco, pour voir de près les conséquences sérieuses du réchauffement climatique dans cette région de l'Arctique.

"La conférence a permis d'améliorer la compréhension commune de questions-clés des changements climatiques, et de soulever des idées innovatrices pour savoir comment aller de l'avant" a résumé devant la presse la ministre danoise Connie Hedegaard. "Il existe un consensus croissant sur le besoin d'agir maintenant. Et plusieurs ministres ont souligné que leurs pays ont déjà connu des conséquences économiques, sociales et environnementales sérieuses des changements climatiques", a-t-elle constaté. "Mais même si une action ciblée et ambitieuse était prise immédiatement, le réchauffement global continuera pendant des centaines d'années", selon Mme Hedegaard.

Fermée aux médias, et avec un seul conseiller autorisé par ministre, la conférence s'est déroulée dans une atmosphère "confidentielle franche et directe sans contraintes où l'on a pu parler ouvertement sans contraintes", s'est félicitée la ministre danoise. "Il y a une grande volonté d'aller de l'avant, de faire quelque chose" a déclaré de son côté à l'AFP la ministre française Nelly Olin, en "saluant cette prise de conscience de tout le monde des problèmes urgents à régler et de la nécessité d'agir". "Le jeu des blâmes (the blaming games) doit cesser, car il ne mène nulle part" a insisté la ministre danoise , car "au lieu de blâmer les autres pays pour leur manque d'action, tous les gouvernements doivent présenter des visions crédibles sur les moyens d'apporter leur propre et juste contribution pour combattre les changements climatiques".

Le ministre chinois, Gao Guangshen, a observé pour sa part que "les changements climatiques constituent l'un des facteurs importants de réduction de 3 à 6% du Produit intérieur brut (PIB) moyen de son pays de 1950 à 2000."
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 29 Aoû - 13:30

Les glaces du Groenland prises dans le réchauffement climatique

2005-08-20 ILULISSAT (AFP)


Le Groenland, la plus grande île du monde, "vit la réalité dramatique du réchauffement climatique annoncé par les scientifiques dans la région arctique", a déclaré son chef du gouvernement, à l'issue d'une conférence internationale tenue cette semaine. Ce constat a été présenté par Hans Enoksen devant la presse à la clôture de la réunion informelle des ministres et délégués de l'Environnement de 22 pays industrialisés et en développement, réunis pendant trois jours à Ilulissat, à l'ouest du Groenland.

Les conséquences sont graves pour cette île de 55.000 habitants, Inuits pour la plupart: "les chasseurs et pêcheurs doivent rester à la maison pendant de longues périodes car ils ne peuvent aller chasser sur la banquise et ou pêcher en mer faute de glaces et à cause de violentes tempêtes", a affirmé M. Enoksen. Selon un rapport d'experts, "Impacts of a warming arctic", présenté par le Conseil de l'Arctique en novembre 2004 à Copenhague, "l'Arctique vit maintenant quelques-uns des changements climatiques les plus rapides et les plus sérieux de la planète".

Ilulissat, lieu de la réunion des ministres de l'Environnement, classé en 2004 au patrimoine de l'Unesco grâce à son icefjord, et sa scène féerique d'icebergs, est un des exemples concrets du réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine, selon les chercheurs de l'Institut de recherches géologiques du Danemark et du Groenland, GEUS. Le glacier d'Ilulissat, qui avance normalement de 34 mètres par jour et est l'un des plus productifs du monde, a vu son front reculer de 11 km en 2003 par rapport aux années 1960 d'après des observations par satellite. "Il est un fait que l'indlandsis, la calotte glaciaire de 1,7 km2 qui recouvre plus de 80% du Groenland et qui renferme 90% des eaux douces de l'hémisphère nord, commence à fondre par ses bords", a déclaré de son côté à l'AFP le glaciologue Carl Egede Boeggild.

L'agence spatiale américaine NASA qui a suivi ce développement pendant des années a estimé que les glaciers qui coulent de l'indlandsis fondent d'environ 1 mètre par an. Mais les experts de GEUS, qui ont complété les analyses de la NASA par des mesures de nouvelles stations automatiques placées sur les bords de la calotte glaciaire, ont constaté que le rythme de la fonte des glaces "est 10 fois plus rapide". "Cette fonte est due pour moitié au réchauffement actuel et le reste à des réactions de périodes de réchauffement précédentes" selon M. Boeggild.

Les glaciologues de GEUS ont calculé que si la température moyenne autour du Groenland augmentait de plus de 2,7 degrés, cela déclencherait un processus auto-accéléré de dégel de la calotte glaciaire. "C'est ce qui est nouveau et essentiel dans nos recherches. Et cette accélération se poursuivra même si la température et le climat sont stabilisés", a affirmé l'expert.

Et les conséquences de la fonte de la calotte glaciaire sont dramatiques: car elle entraînera une augmentation du niveau de la mer de 6,7 mètres. "Plus de 100 millions de personnes vivent dans un rayon d'un mètre au-dessus du niveau de la mer et 1,2 milliard d'êtres humains habitent à moins de 30 km de la mer dans le monde.
Le réchauffement constaté au Groenland a conduit à un retour croissant depuis 2002 de la morue dans les eaux occidentales de l'île, des poissons grands dévoreurs des crevettes, "l'or rose" de l'île, sa plus grande ressource naturelle, selon Marie Stoor-Paulsen de l'Institut de la nature du Groenland. "Il existe un grand risque que la pêche à la crevette, et donc le produit principal d'exportation du Groenland, disparaisse", a-t-elle mis en garde.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 29 Aoû - 14:26

Réchauffement climatique en Arctique: une bonne affaire pour le pétrole

2005-08-24 NUUK (Groenland) (AFP)


Le réchauffement climatique observé ces dernières années en Arctique inquiète beaucoup de gens dans le monde mais certains s'en réjouiraient plutôt dans les milieux pétroliers au Groenland, car il pourrait favoriser la prospection de l'or noir dans cette île. Le Groenland, territoire danois d'outre-mer, dont les eaux sont prises dans les glaces une grande partie de l'année, caresse depuis longtemps l'espoir de trouver du pétrole, qui lui procurerait une manne providentielle pour assurer sa totale indépendance du Danemark.

Les 6 forages réalisés jusqu'à présent dans les eaux de l'île (1976-77 et 1990) n'ont pas permis de trouver du pétrole ou des gisements suffisamment rentables pour être exploités. Mais les responsables groenlandais gardent leur optimisme, plaçant leurs espoirs dans la compagnie canadienne EnCana Corporation, qui a remporté en janvier dernier 87,5% d'une licence de prospection offshore de pétrole et de gaz à l'ouest du Groenland. En 2002, EnCana Corporation avait déjà obtenu une licence de prospection et d'exploitation d'hydrocarbures entre le 63e et le 68e parallèle.

La licence actuelle porte sur une zone, libre de glace pour l'essentiel, située entre le 62e et 69e parallèle, à 250 km à l'ouest de Nuuk, la capitale. "EnCana, désigné comme opérateur, prévoit d'ici 2008, en coopération avec d'autres partenaires qu'elle recherche, de faire deux forages pour savoir s'il y a du pétrole, et en quantité suffisante pour être exploité", a déclaré à l'AFP Joern Skov Nielsen, chef de division, au Bureau des matières premières (Bureau of Minerals and Petroleum) à Nuuk. "Et lorsqu'on sait qu'un seul forage coûte entre 250 et 300 millions de couronnes danoises (33,6 à 40,3 M EUR), cela montre qu'EnCana croit qu'il y a de grandes réserves d'hydrocarbures dans la région, confirmées par des analyses séismologiques précédentes" a-t-il souligné.

Le réchauffement constaté en Arctique, qui est deux fois plus rapide que dans le reste de la planète, et les prix croissants du pétrole ont encouragé EnCana à "prendre des risques", selon M. Nielsen. "Cette tendance du réchauffement va se poursuivre, ce qui signifie qu'il y aura moins de glace sur la mer, et il sera donc plus facile et moins coûteux de prospecter le fonds marin", a-t-il estimé. Le Bureau des matières premières a fait des projections sur la base de recherches géologiques montrant que "la découverte d'un champ pétrolier exploitable de 2 mds de barils durant sa vie d'exploitation (30 à 40 ans) rapporterait quelque 70 mds DKK (9,4 mds EUR) de royalties au Groenland".

Le gouvernement local groenlandais a décidé de lancer en 2006-2007 un 4e round de concessions un peu plus au nord, près de la baie de Disko, qui abrite le fjord et le glacier d'Ilulissat, classés en 2004 au patrimoine mondial de l'Unesco. Des analyses sismiques entreprises précédemment ont révélé des traces d'hydrocarbures à terre où "des fuites de pétrole ont été constatées dans des roches dans la baie de Disko", selon M. Nielsen, faisant "croire en des chances encore plus grandes pour trouver du pétrole".

Ce projet suscite déjà les vives préoccupations de Greenpeace et du Fonds mondial de la nature, qui craignent pour la survie des baleines, des crevettes et les oiseaux marins de la région. "Le Bureau des matières premières, en coopération avec DMU, l'Institut national de recherches sur l'environnement du Danemark, a entrepris d'examiner tout l'écosystème afin d'assurer que d'éventuelles prospections pétrolières ne provoquent pas de dégâts sur le milieu" a souligné M. Nielsen. "Ce milieu arctique est très fragile, et cette zone concernée par le prochain appel d'offres de licences, renferme une grande variété d'animaux que nous devons protéger, car des fuites de pétrole causeraient des dommages irréparables", a mis en garde Jesper Madsen, expert du Groenland, à DMU.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 29 Aoû - 14:33

Et voilà comment l'appat du gain met en grave péril la préservation d'un écosystème déjà mis en grave péril par nos soins!!!! Il faut dépenser des sous et faire des efforts pour sauvegarder la nature, alors qu'il est tellement plus facile de creuser sans faire attention aux conséquences! Mais la nature est notre patrimoine et les conséquences de sa destruction aveugle nous retombent déjà un peu dessus.
Espérons que les autorités sauront faire le bon choix!!!!!!
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 7 Déc - 20:55

Quand les vaches pètent, le climat trinque

Une étude d'Eurostat a évalué le rôle de l'agriculture dans l'émission de gaz à effets de serre, contribuant au changement climatique. En bonne place parmi les coupables désignés figurent... les vaches, accusées de perturber le climat par leurs pets intempestifs.


Créé le 10 septembre 2005
http://news.tf1.fr/news/sciences/0,,3243589,00.html

C'est prouvé : les pets de vaches nuisent à l'environnement. Et ils contribuent à faire de l'agriculture l'une des principales sources de gaz à effet de serre au sein de l'Union européenne. C'est ce que démontre, chiffres à l'appui, une étude du très sérieux organisme Eurostat, publiée vendredi. L'agriculture pèse ainsi 10% des émissions de gaz à effet de serre de l'UE élargie à 25 Etats membres, loin derrière la production d'énergie (81%) mais devant tous les autres secteurs, d'après ces statistiques.

Le rôle exact des vaches dans l'UE élargie devra faire l'objet d'études plus
approfondies. Mais d'ores et déjà, cette étude a pu détailler la nocivité pour l'environnement des paisibles ruminants au sein de l'ancienne UE à 15. Les principales sources d'émissions de gaz à effet de serre imputables à l'agriculture y étaient la fermentation entérique (32%), la gestion des effluents d'élevage (20%) et les émissions provenant de sols agricoles (48%), selon Eurostat. Le cheptel bovin contribuait aux deux premières catégories à hauteur de 84% et 35%. Les vaches laitières, bien qu'elles ne représentent que 7% des troupeaux, produisent à elles seules... un tiers des émissions générées par la fermentation entérique et un sixième de celles liées à la gestion des effluents !

Réunion de ministres de l'UE à Londres

Les ruminants, ainsi accusés de perturber le climat par leurs pets et rejets intempestifs, ont des inquiétudes à se faire. Les relations entre agriculture (et vaches) et changement climatique sont en effet à l'agenda samedi et dimanche à Londres d'une réunion informelle des ministres européens de l'Agriculture et de l'Environnement.

Dans son étude pointant la nocivité bovine, Eurostat a toutefois noté que les émissions d'origine agricole ont diminué de 6% entre 1999 et 2003. Un espoir pour les vaches ? Leurs pets seraient-ils devenus moins agressifs pour la planète en quatre ans ? Pas vraiment : cette réduction s'explique
principalement... par la diminution de 6% du cheptel total (bovins, ovins,
porcins) entre 1995 et 2004. Au cours de cette période, le nombre de vaches européennes est tombé de 98,6 à 86,4 millions de têtes. De quoi faire tourner le lait...
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 7 Déc - 21:09

Le sol émet de plus en plus de gaz carbonique
Mardi 13 septembre 2005

Avec le réchauffement de la planète, l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère pourrait s’accélérer de plus en plus. Une récente étude montre en effet qu’en Angleterre et au pays de Galles, les émissions de CO2 par le sol n’ont cessé d’augmenter depuis 1978. Guy Kirk et ses collègues de l’université de Cranfield (Royaume-Uni) ont analysé le sol de plus de 6 000 sites entre 1978 et 2003. Ils ont constaté que la teneur moyenne en carbone du sol avait diminué de 0,6 % par an.
On estime que le sol de la Terre contient environ 300 fois plus de carbone que nous n’en émettons chaque année en brûlant des combustibles fossiles. Ce carbone « stocké » sous terre est lentement libéré sous forme de CO2 après décomposition des plantes et autres déchets organiques par les bactéries du sol. Un phénomène qui semble donc s’accélérer avec l’augmentation des températures et qui pourrait ruiner les timides mesures de réductions des émissions humaines de gaz à effet de serre. Y. P.

http://www.20minutes.fr/journal/sciences/article.php?ida=59455&PHPSESSID=1f98c22624eb7e208f8a570616a9b3d0
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 7 Déc - 21:12

2005-09-16 GENEVE (AFP)

Le trou d'ozone au dessus de l'Antarctique a atteint environ 27 millions de
kilomètres carrés à la mi-septembre, une taille proche du record observé à la même date en 2003, a indiqué vendredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Le Dr Geir Braathen, spécialiste de ce phénomène à l'OMM, estime cependant que 2005 "ne devrait pas battre le record" enregistré en 2003.

"Il est trop tôt pour dire que la situation s'améliore" et que la taille du trou se stabilise, a-t-il expliqué à la presse, à l'occasion de la journée internationale de protection de la couche d'ozone, célébrant l'adoption du Protocole de Montréal le 16 septembre 1987. "La disparition de l'ozone continue à un rythme plus lent mais il nous faudra encore 5 à 10 ans d'observation".
Ces dernières années, le trou dans la couche d'ozone, qui est influencé à la fois par les conditions atmosphériques et par la pollution, a atteint sa dimension maximale à la mi-septembre, et parfois vers la fin septembre.
En 2003, le trou avait atteint la superficie record de 28 millions de km2 alors qu'en 2002 il n'avait jamais été aussi petit depuis dix ans.

La couche d'ozone de la stratosphère, un coussin épais d'une dizaine de
kilomètres, protège la vie sur Terre du danger des rayons ultraviolets (UV). Elle est menacée par la présence de certaines substances chimiques dans l'atmosphère telles que la chlorine émanant de polluants dus à l'activité humaine comme les chlorofluorocarbones (CFC). Bannis par le protocole de Montréal en 1987, les CFC étaient auparavant largement utilisés dans les aérosols et les réfrigérateurs.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 7 Déc - 21:23

Méthane et carbone 12 :Ne réveillons pas les dragons qui dorment au fond des océans

27 septembre 2005.

Une chose est maintenant sûre en matière de réchauffement. C'est que la
température globale de notre planète ne peut augmenter de plus de 4 à 5°c, sans que cela n'entraîne un cataclysme climatique mondial. En effet, cette simple hausse permettrait la libération dans l'atmosphère d'une grande partie des gisements de méthane et de carbone 12 tapis au fond de tous les océans du globe.
Ces deux redoutables gaz à effet de serre emballeraient alors le phénomène en augmentant encore le réchauffement de 4 à 5°c.
Avec 8 à 10°c de plus, nous disent les scientifiques, l'écosystème terrien
subirait une extinction massive des espèces de l'ordre de 95%, comme cela s'est déjà produit à l'ère géologique permiène, il y a deux cent cinquante millions d'années.

La question est : disposons-nous d'assez de réserves de pétrole, de gaz et de charbon à brûler pour faire grimper les températures de 4 à 5°c?
Nous fonçons droit dans un mur. Si rien n'est fait rapidement ce sera l'affreuse catastrophe pour nos descendants. La vie certes s'en sortira, comme elle s'en est toujours sortie, mais quelle régression! Quelle stupide perte de temps! Et combien de millions d'années faudra-t-il pour réparer les dégâts? Et notre civilisation dans tout ça? Et l'homme?

Si nous ne voulons pas de ce scénario, il nous faut penser à très long terme. Il est urgent de développer les énergies renouvelables, de devenir un peu plus propres, même si cela doit ralentir nos économies, l'imbécile course au profit.

Michel Walter pour Terre sacrée

La grande extinction du Permien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_du_Permien
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 7 Déc - 21:27

Les gaz à effet de serre en hausse de 20% depuis 1990

2005-09-28 WASHINGTON (AFP)

Les gaz à effet de serre, dont surtout le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20% de 1990 à 2004 sur la planète, selon un nouvel indice publié mardi par le NOAA, l'agence fédérale américaine océanographique et atmosphérique. L'indice annuel de mesure des émissions liées au réchauffement atmosphérique, appelé "Annual Greenhouse Gas Index" ou AGGI, traque l'accumulation de ces gaz dans l'atmosphère provenant de l'activité industrielle, des gaz d'échappement automobile mais aussi des phénomènes naturels.

En s'accumulant, ces gaz peuvent contribuer à retenir la chaleur solaire et entraîner une élévation progressive de la température à la surface du globe, explique le NOAA, qui dépend du Département du Commerce.
La température moyenne à la surface de la Terre a augmenté d'un degré Celsius au 20e siècle, selon les mesures scientifiques.

"Cet indice --qui sera publié annuellement en avril-- nous fournit une mesure très utile pour traquer la composition de l'atmosphère alors que nous nous efforçons de mieux comprendre la dynamique du climat terrestre", a expliqué dans un communiqué le vice-amiral Conrad Lautenbacher, sous-secrétaire au Commerce pour les océans et l'atmosphère.

David Hofmann, le directeur du NOAA a souligné que le nouvel indice "AGGI servira de jauge pour mesurer le succès ou l'échec des efforts mis en oeuvre dans l'avenir pour réduire les émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre provenant à la fois des activités humaines et naturelles".

Le CO2 a été le plus grand responsable de l'augmentation des gaz à effet de serre en représentant environ 62% du total en 2004, a précisé le laboratoire de surveillance et de diagnostic du climat du NOAA à Boulder (Colorado, ouest).Le NOAA mesure les émissions de gaz à effet de serre depuis 1979 et a choisi 1990 comme base pour calculer son nouvel indice qui correspond à l'année choisie dans le protocole de Kyoto pour mesurer les futures réductions de ces gaz.

L'accroissement annuel le plus important de ces émissions a été observé de 1987 à 1988 avec 2,8% d'augmentation en grande partie liée à l'apparition cette année-là du courant marin chaud El Nino.
La plus faible augmentation de ces gaz a été enregistrée de 1992 à 1993 avec 0,81% de hausse qui s'explique par le très fort accroissement de ces émissions l'année précédente avec l'éruption en 1991 du volcan Pinatubo aux Philippines, a précisé le NOOA. De 2003 à 2004, l'indice AGGI a augmenté de 1,12%.
Pour effectuer ces mesures, le NOOA dispose d'un réseau d'observatoires et d'environ une centaine de sites de prises d'échantillons de l'atmosphère
éparpillés de l'arctique au pôle sud.

© AFP.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 7 Déc - 21:40

Forte réduction de la calotte glaciaire arctique pour le 4e été consécutif

2005-09-29 WASHINGTON (AFP)

La calotte glaciaire arctique s'est fortement réduite cette année et ce pour le quatrième été consécutif, ont indiqué mercredi des scientifiques américains, selon lesquels ce phénomène, attribué au réchauffement du climat, va probablement s'accélérer.

"Etant donné le bas niveau record des glaces cette année à l'approche de la fin septembre, 2005 va presque certainement surpasser 2002 pour la plus faible superficie de glace dans l'Arctique depuis plus d'un siècle", a déclaré Julienne Stroeve du Centre National des données sur les neiges et glaces (NSIDC). Ces observations et mesures sont effectuées à l'aide de satellites de la Nasa, l'agence spatiale américaine.

"A ce rythme, l'Arctique n'aura plus de glace pendant la saison d'été bien avant la fin de ce siècle", a-t-elle ajouté. La zone gelée de l'océan arctique est normalement réduite à son minimum en septembre, à la fin de la fonte d'été. Le 21 septembre 2005, la banquise n'était que de 5,32 millions de km2, soit la plus faible superficie jamais mesurée par les satellites d'observation, ont précisé les scientifiques dans un communiqué.
"Avec quatre années consécutives de faible superficie de la glace arctique, on peut penser avec une assez grande certitude qu'un phénomène de fonte durable est en train de se produire", a expliqué Walt Meier, un autre climatologue du NSIDC. "Cela indique clairement (...) qu'il ne s'agit pas d'une anomalie de courte durée", a-t-il ajouté.

Les experts du NSIDC ont calculé, en intégrant les dernières mesures de
septembre 2005, que la calotte glacière de l'Arctique se réduisait de 8% environ tous les dix ans.Ils ont également constaté qu'il y avait eu environ 20% de moins de formation de glace durant l'hiver au cours des quatre dernières années comparativement à la période 1978-2000.

Cette réduction de la superficie gelée de l'océan arctique représente
approximativement 1,3 million de km2, soit environ l'équivalent de deux fois la France La disparition grandissante des glaces arctiques correspond à une hausse des températures au cours des dernières décennies, a souligné le NSIDC.La température moyenne à la surface de l'océan arctique était entre janvier et août 2005, de 2 à 3 degrés Celsius plus chaude qu'au cours des cinquante dernières années.

Cet été, le passage légendaire du Nord-Ouest dans l'Arctique canadien entre l'Europe et l'Asie était complètement navigable à l'exception d'une bande de 90 Km où flottaient des blocs de glaces. La route du Nord-Est, au nord de la côte sibérienne, était totalement dépourvue de glace du 15 août au 28 septembre, ont aussi relevé les scientifiques du NSIDC.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 7 Déc - 22:11

Le réchauffement climatique progresse plus vite que jamais

2005-09-29 BERLIN (AFP)

Le réchauffement climatique n'a jamais connu une progression aussi rapide, et d'ici à la fin du siècle la température dans le monde devrait enregistrer une augmentation atteignant jusqu'à 4 degrés Celsius, rapporte jeudi une étude réalisée à Hambourg pour le conseil climatique des Nations unies.
Le niveau de la mer pourrait en moyenne monter d'une trentaine de centimètres, indiquent dans cette étude des experts de l'institut Max-Planck de météorologie de Hambourg (Allemagne).

"C'est le changement climatique le plus important qui se soit produit ces dernières millions d'années sur la Terre", a souligné le chercheur Hartmut
Grassl. La température de l'eau dans le Golfe du Mexique atteindra plus de 30° Celsius en été dans les prochaines décennies et le risque de pluies diluviennes et d'inondations sera plus grand, prévoient les experts.

Les étés en Europe centrale deviendront plus secs et plus chauds, les hivers seront plus doux et plus humides, a résumé le responsable du projet Erich Roeckner. La région méditerranéenne sera particulièrement affectée par le réchauffement climatique, selon les experts qui citent l'exemple de l'Espagne qui sera confrontée à une période de sécheresse plus longue en été.

Le rapport du conseil climatique de l'Onu avec les données de l'Institut
Max-Planck doit être publié en 2007.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 22 Fév - 23:14

Septembre 2005, mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète

2005-10-15 WASHINGTON (AFP)

Septembre a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète depuis que les températures sont prélevées scientifiquement en 1880, a indiqué vendredi le Centre national océanique et atmosphérique américain (NOAA). La température moyenne était de 0,63 degré Celsius (1,13 degré Fahrenheit) au-dessus de la moyenne, selon un communiqué du NOAA publié sur son site internet.

Il s'agissait du deuxième mois le plus chaud depuis septembre 2003 quand la température moyenne avait été de 0,57 Celsius (1,02 degré Fahrenheit) supérieure à la moyenne.

Aux Etats-Unis, septembre 2005 n'a été que le quatrième mois le plus chaud depuis 1880 avec une température moyenne de 1,4 degré Celsius (2,6 degrés Fahrenheit) au-dessus de la moyenne.

La Louisiane, frappée par le cyclone Katrina le 29 août, a connu son mois de septembre le plus chaud depuis 111 ans et 27 autres Etats américains ont aussi enregistré des températures moyennes record ce même mois.

Le 28 septembre, le Centre National américains sur les neiges et les (NSIDC), avait annoncé une forte réduction de la calotte glaciaire arctique pendant l'été 2005 et ce pour le quatrième été consécutif, un phénomène attribué au réchauffement du climat.

"Etant donné le bas niveau record des glaces cette année à l'approche de la fin septembre, 2005 va presque certainement surpasser 2002 pour la plus faible superficie de glace dans l'Arctique depuis plus d'un siècle", avait alors déclaré Julienne Stroeven, une des scientifiques du NSIDC. Ces observations et mesures sont effectuées à l'aide de satellites de la Nasa, l'agence spatiale américaine. "A ce rythme, l'Arctique n'aura plus de glace pendant la saison d'été bien avant la fin de ce siècle", avait-elle ajouté.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyMer 22 Fév - 23:40

Sécheresse exceptionnelle en Amazonie

13-10-2005. http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2053

Le nord du Brésil et l'Amazonie connaissent actuellement une sécheresse
exceptionnelle. Plusieurs villes de la région ont déjà décrété l'état d'urgence et en appel à l’aide au gouvernement fédéral. De récentes études de la station de surveillance de la forêt amazonienne, installée à Santarém, rapportent que le fleuve Amazone a baissé de quinze mètres par rapport à son niveau habituel. Du jamais vu depuis 40 ans.

Pour expliquer ce phénomène Paul Lefebvre, l'un des chercheurs de la station de Santarém, met en cause le réchauffement des eaux de surface de l'Atlantique. 'La température élevée de l'océan constatée cette année est à l'origine de la formation des cyclones dévastateurs qui remontent en direction des Etats-Unis. Dans le même temps, cela provoque l'installation de hautes pressions sur les régions situées plus au sud. Or, quand les pressions sont hautes, il y a moins de pluie', expliquait le chercheur hier dans les colonnes du magazine britannique Nature.

Les risques sanitaires sont d’ores et déjà dans tous les esprits. Les populations locales craignent que ce manque d'eau ne réduise les possibilités de pêche et augmente les risques de maladies. A long terme, cette sécheresse pourrait également être le déclencheur de nombreux incendies de forêts.
Incendies qui ont des incidences directes, on le sait, sur le réchauffement de la planète. Réchauffement à l’origine supposée de cette sécheresse. Bref, la spirale semblerait en route…

Cécile Fargue
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyVen 24 Fév - 19:01

Des scientifiques craignent une désintégration en chaîne des glaces polaires

2005-10-21 WASHINGTON (AFP)

Des scientifiques aux Etats-Unis et en Europe craignent une désintégration en chaîne des glaces au Groenland et dans l'Antarctique qui pourrait faire monter le niveaux des océans plus rapidement, que prévu aujourd'hui, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis. Selon ces experts la fonte des couches de glace situées sur la côte du Groenland et dans l'Antarctique observée ces dernières années pourrait déstabiliser d'importantes masses glaciaires et accélérer leur désintégration.

Or cette hypothèse n'a pas été prise en compte dans les modèles informatiques de prévision de montée du niveau des océans, a expliqué l'un d'eux, Peter Clark, glaciologue de l'Université d'Oregon (nord-ouest) dans un article paru dans la revue Science datée du 21 octobre.

Une fonte de plaques de glace importantes pourrait "faire monter le niveau des océans beaucoup plus et aussi plus rapidement qu'on ne le prévoit actuellement", selon lui.

La plus grande partie de la montée des océans telle qu'elle est actuellement prévue dans les modèles informatiques sur les 200 prochaines années résultera de la fonte des glaces surtout au Groenland en raison du réchauffement climatique.

Selon ce même scénario, ce phénomène devrait être en grande partie compensé par davantage de précipitations et une accumulation de glace dans l'Antarctique, explique ce scientifique.

Dans une telle hypothèse, le niveau des océans devrait monter d'environ 50 cm au cours des deux prochains siècles. Mais la désintégration des glaciers si elle se produisait --comme une accumulation de signes le laissent craindre--, "pourrait faire doubler" cette prévision pour atteindre un mètre, ce qui est considérable, indique Peter Clark.

A très long terme, à savoir mille ans, les glaces du Groenland pourraient fondre entièrement faisant grimper le niveau des océans de plus de 6 mètres sur le globe. La désintégration de grandes plaques de glace dans l'Antarctique et l'Arctique pourrait fortement accélérer ce phénomène, ajoute-t-il.

"Il est devenu évident que la plaque de glace de l'Antarctique occidental qui repose en grande partie sur des terres situées sous le niveau de la mer, est l'une des plus vulnérables dans le monde à une désintégration", relève-t-il.

"Il y aura un vrai problème le jour où ces petites fractures dans les glaces
arctiques et antarctiques provoqueront des désintégrations plus étendues qui feront monter le niveau des océans et accélérant ce phénomène" telle une réaction en chaîne, met en garde ce scientifique.
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MessageSujet: Re: les effets du réchauffement   les effets du réchauffement EmptyLun 19 Juin - 12:15

L'ours polaire devient cannibale en raison du réchauffement climatique


Les ours polaires s'adonnent au cannibalisme en raison du réchauffement accéléré de l'Arctique qui rétrécit la banquise et rend leur recherche de nourriture plus ardue, révèle une nouvelle étude.

"Cela nous a pris totalement par surprise", indique à l'AFP Steven Armstrup de l'Institut de recherche géologique américain basé à Anchorage en Alaska.

"Voilà des animaux qui ont guetté, chassé, tué et mangé un des leurs", dit-il.

Alors qu'il arrive que des ours tuent et mangent d'autres ours dans des disputes à propos de femelles ou de territoire, il est extrêmement rare qu'ils se lancent dans la chasse aux autres ours en tant que proies, ajoute le chercheur.

En près de 40 ans d'études scientifiques poussées sur les ours polaires dans le nord de l'Alaska et le Canada, les experts n'avaient jamais observé un tel comportement.

Ce jusqu'à l'hiver 2004, quand trois carcasses d'ours ont été découvertes dans la zone de la mer de Beaufort près de la frontière entre l'Alaska et le Canada, où de vastes étendues de glace ont fondu.

Les ours polaires de cette région sont "visiblement" plus maigres parce qu'ils ont été forcés de passer leurs étés soit sur la banquise où il y a moins de phoques à chasser ou sur la terre ferme où les opportunités de trouver de la nourriture sont plus restreints.

La première carcasse découverte était celle d'une femelle avec ses deux petits chassée par un ours de grande taille qui a détruit sa tanière de neige avant de l'attaquer et de traîner son cadavre pour le manger. Les oursons sont morts étouffés par la neige lorsque leur abri s'est effondré.

Le fait que la carcasse ait été découverte loin des zones de chasse habituelles suggère, estiment les chercheurs, que l'ours était "spécifiquement à la recherche de tanières habitées".

La carcasse de l'ourse a été découverte en janvier quelques heures après qu'elle eut été tuée par des chercheurs utilisant un hélicoptère équipé de matériel infrarouge qui étudiaient les tanières d'ourses ayant mis bas.

Le cadavre d'une autre mère ourse a été découvert sur la mer de glace en avril mais des traces ont montré que l'ourson était parvenu à s'échapper. Quelques jours plus tard, des chercheurs ont découvert un ours mâle en train de dévorer le cadavre d'un jeune ours.

Il est possible que des cas de cannibalisme entre ours se produisent depuis un certain temps, indique Armstrup qui estime que les ours ont faim en raison probablement du rétrécissement de la banquise dû au réchauffement climatique.

Il estime également que bien qu'il semble difficile d'extrapoler à partir d'un aussi petit nombre de cas, il semble très probable que plus de trois ours aient été dévorés par les leurs.

"Ces incidents sont rarement découverts", relève le chercheur, notant que "si l'hélicoptère avait survolé un autre endroit, ils seraient passés totalement inaperçus dans les dizaines de milliers de kilomètres carrés de banquise".

En toute probabilité, les ours polaires affamés continueront à se dévorer entre eux et ce phénomène se répandra à d'autres régions de l'Arctique parce que la couche de glace se rétrécit dans tout le bassin polaire, avertit M. Armstrup.

Cette étude doit être publiée prochainement dans la revue Polar Biology.

L'Arctique se réchauffant deux fois plus vite que le reste de la planète, ses glaces pourraient fondre totalement autour de 2100, selon des études récentes.

Le nombre d'ours blancs est aujourd'hui estimé à 20.000 ou 30.000
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