Nos océans sont à l'agonie. Ici, la surpêche décime les ressources halieutiques des mers du monde entier. Là, les baleines sont massacrées, soi-disant à des fins scientifiques. Nos océans sont à l'agonie.
La Terre est une planète placée sous le signe de l'eau. Les océans constituent environ 71% de la superficie terrestre et sont indispensables au maintien de la vie sur Terre. Ils jouent, de plus, un rôle essentiel dans le maintien de la biodiversité et du climat. Aux quatre coins de la planète, ils alimentent des milliers de personnes et leur permettent de travailler. Malgré tout, la quête destructrice de l'homme se confond aujourd'hui avec une série de menaces planant sur la vie dans et autour des océans. La surpêche constitue certainement une de ces menaces. Ce sont principalement les grands navires menant des campagnes de pêche industrielle en surcapacité qui occasionnent le plus de dégâts. La population halieutique rescapée n'est plus en état d'assurer sa propre survie. Par ailleurs, si la chasse à la baleine est aujourd'hui interdite, plusieurs pays ne respectent pas cette convention internationale. La flotte japonaise est toujours active... sous couvert de recherche scientifique. Mais en réalité, c'est dans les assiettes de luxueux restaurants qu'aboutit la chair des baleines.
La solution : une pêche écologiquement justifiée, un sanctuaire de baleines à l'échelon planétaire
Greenpeace plaide pour l'application du principe de précaution. La pêche a un impact sérieux sur les océans, impact que les scientifiques ne peuvent pas encore bien évaluer aujourd'hui. Il est absurde d'attendre d'être confronté à des atteintes irréversibles des écosystèmes marins pour prendre des mesures. Parmi les mesures possibles pour lutter contre la surpêche, citons l'arrêt des subsides à la pêche industrielle, la mise en place d'un moratoire sur la construction des navires de pêche, la limitation de la flotte de pêche industrielle à l'échelon mondial, la ratification et la mise en ?uvre du code de conduite édicté par la FAO en matière de pêche écologique et durable. La chasse à la baleine doit être arrêtée, pas uniquement sur le papier...
Que fait Greenpeace ?
Notre organisation n'a pas peur des confrontations directes sur l'océan. Aussi, la protection des baleines constitue l'une des campagnes les plus réussies de Greenpeace. Une lutte qui continue et qui durera tant que le sanctuaire mondial des baleines ne sera pas une réalité. Greenpeace est également active contre le pillage des océans. Après plusieurs années de lutte, l'organisation a obtenu, pour l'Europe, la fin des campagnes de pêche avec filets dérivants (que l'on nomme également 'les murs de la mort'). Greenpeace en appelle aussi aux pays pratiquant la pêche industrielle pour qu'ils limitent leurs quotas.
Visitez le site : www.defendonslesoceans.org