Le trafic d'animaux

Le commerce illégal des animaux sauvages met en péril des milliers d'espèces dans le monde. Ne soyez pas complice en rapportant dans vos bagages mygales, perroquets ou félins...
Aéroport de Francfort, septembre 1999. Après un bref séjour au Mexique, une Française vivant en Allemagne rentre chez elle avec deux énormes valises. Rien à déclarer. Un signe suspect pour les douaniers qui s'empressent de fouiller les bagages. Banco ! Ils découvrent l 300 mygales vivantes. Estimation du butin : 800 000 francs.
Quelques mois plus tôt, leurs collègues de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Caulle, à Paris, ont fait encore mieux: 455 tortues, 27 serpents dont 24 boas ont été retrouvés dissimulés sous des objets artisanaux.
Les trafiquants n'en étaient pas à leur premier coup et avaient tout prévu : chaque animal était enveloppé dans un sac en coton, le tout recouvert d'une couche de zinc isolante fermée par des joints en silicone pour passer au travers des rayons X.
Du travail d'expert. « Nous effectuons au moins une saisie par jour, affirme Jean-Yves Mahé, directeur régional des Douanes à Roissy. Parfois, c'est juste un serpent ou un singe ramené mort dans une valise pour être cuisiné. Mais il nous est aussi arrivé de saisir 576 kilos d'ivoire brut. » En 1999, les douaniers de Roissy ont saisi 9 780 articles d'origine animale et presque 500 animaux vivants !
Après la drogue et les armes, le trafic d'animaux et de végétaux sauvages est considéré comme la troisième source la plus importante de revenu illicite.
L'association écologiste internationale World Wild Fund (Fonds Mondial pour la Nature - WWF) estime le marché à 100 milliards de francs par an. Si des milliers d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacés de disparaître partout dans le monde, ce n'est pas seulement à cause de la déforestation et de la pollution, mais aussi de ce commerce illégal. Des grenouilles, des serpents, des perroquets, des singes, des araignées, des insectes et même des félins... rien n'échappe au pillage de la nature.
Au total, plus de 27 000 espèces sont menacées dans le monde et protégées par la Convention de Washington (1973). Donc interdites ä la vente. Cette convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a mis en place une réglementation très stricte pour limiter le trafic d'animaux et de végétaux au niveau international. En s'appuyant sur la CITES, l'Union Européenne a édicté un règlement encore plus strict. Ainsi, les espèces menacées sont répertoriées en quatre catégories, dénommées annexes A, B, C et D. Les espèces les plus menacées (annexe A) sont interdites à l'importation et à l'exportation. II s'agit par exemple des gorilles, lémuriens, ou de certains perroquets très rares. Elles ne doivent par circu1er sur le territoire européen sans un permis CITES, une sorte de passeport obligatoire pour passer les frontières. Le permis CITES vérifie la provenance du spécimen mais aussi les futures conditions d'hébergement et de soin de l'animal. Les espèces dans l'annexe B peuvent être commercialisées plus facilement, mais elles doivent aussi bénéficier d'un permis. Les catégories C et D doivent bénéficier d'une autorisation d'importation, mais les formalités administratives sont moins contraignantes.

Présentation

L'environnement et sa protection touche autant le monde végétal qu'animal ! Je vais vous présenter le côté animal.

Il y a énormément de trafics d'animaux dans les pays. Voici des exemples de trafics : la chasse, la vivisection,
l'élevage, l'abattage et enlèvement (kidnapping).

La chasse est comme nous le savons tous, le meurtre d'animaux avec une arme. La vivisection elle, est la pire
souffrance animale. Cette forme de trafic se traduit en découpage d'animaux vivants. Des animaux sont
choisis pour aller dans les laboratoires et où on fera des expériences sur eux.

À cause du trafic, des animaux sont en voie de disparition: Le guépard, le léopard, la grande baleine bleue,
le grand panda et la tortue imbriquée. Les guépards et les léopards sont reconnus pour leur belle et douce fourrure.
Pour le panda, c'est très triste car des braconniers capturent et vendent ces jolies bêtes...
Les guépards, les tigres, les léopards, les jaguars, les ocelots font partie des 28 espèces félidés menacés et même,
en voie de disparition prochaine. Les peaux de crocodiles, de serpents, de lézards et de tortues
sont traitées par des artisans et des industries. L'environnement et sa protection touche autant le monde végétal qu'animal ! Je vais vous présenter le côté animal.


Chaque année, jusqu`à cent milles éléphants sont abattus pour leur ivoire. De même que
les morses, les éléphants, les narvals, les rhinorécos sont tués aussi pour leur ivoire. À cause du trafic d'ivoire,
ils sont tous en voie de disparition. Au Kenya en 1968, il y avait treize milles rhinocéros et de nos jours, il en reste
que mille. De 1978 à 1979, 82 tonnes d'ivoire sont sorties du Kenya, ce qui équivaut à environ près 3000 éléphants tués.
Il y a vingt ans, une tête d'éléphant fournissait quarante-cinq kilos d'ivoire. Aujourd'hui, on les tue de plus en plus jeunes,
il y a tellement moins d'éléphants que le poids moyen de leur tête est maintenant de dix à quinze kilos. Rien qu'au Kenya,
la moitié au moins des pachydermes a disparu. Il y en a même qui dise, qu'il en resterait 1/10 au lieu de la moitié.

Il semble qu'il est difficile d'évaluer ce que font les trafiquants sur la faune sauvage. On dit même qu'en Amérique
tropicale , ils brûlent des forêts tropicales entières pour chasser les perroquets et les capturer dans des filets. Un million par
année sont vendus vivants sans oublier que pendant la capture, le voyage et l'acclimatation, dix millions ont péri.
Il en est de même pour les singes capturés, un grand nombre périssent pendant la capture et le voyage. Il semble
qu'il ne resterait en Afrique que quinze mille chimpanzés et à peine deux cent cinquante gorilles des montagnes.

Les animaux sont entassés dans des caisses et embarqués dans des camionnettes pour un voyage à travers la jungle,
sans nourriture, ni boisson; les bêtes urinent, défèquent les unes sur les autres. Lorsqu'on leur jette de la nourriture,
ils se battent entre eux, se blessent. Ils deviennent malades, faibles et ils sont livrés dans les pays qui les achètent
dans cet état.

Du côté des autres types d'animaux domestiques et sauvages, ce n'est pas plus rose. Les chiens et les chats sont
intéressants pour les trafiquants à cause de leur soyeuse fourrure. Depuis des années jusqu'à nos jours des personnes
font avec ces animaux des rituels et des sacrifices. Les humains, du temps des romains tuaient des animaux pour distraire la foule; dans les cirques, les animaux se battaient entre eux, ou contre des humains. Et ce genre de distraction se poursuit encore de nos jours dans les corridas avec les taureaux qui se font torturés pour le plaisir des gens qui assistent au spectacle.

Des renards sont pris au piège pendant des heures dans des trappes pour qu'on utilise leur fourrure pour réaliser de jolis manteaux. Des lapins se font brûler les yeux pour tester de nouveaux cosmétiques. Des rats sont utilisés dans les laboratoires pour faire des expériences de toutes sortes.

Il y aurait bien d'autres exemples que je pourrais vous donner mais je pense que vous avez une bonne idée du problème que je voulais vous expliquer

Les enjeux

Les principaux enjeux dus aux différents trafics d'animaux décrits plus hauts sont :

. Il y aura des espèces qui vont disparaître de la planète. Certaines sont nécessaires pour la faune et la flore, donc, il est important de réagir au plus vite parce que cela va causer un déséquilibre au profit de certaines espèces d'animaux nuisibles qu'on ne veut pas;

. La souffrance des animaux est un enjeu important aussi. Il y a plein d'animaux qui souffrent à cause des humains,cela doit cesser;

. L'argent que cela coûtent aux différents pays pour protéger leurs animaux;

. Nous n'aurons plus de beaux animaux de compagnie comme les chiens et les chats;

. Il y aura moins de diversité dans la faune;

. Il y a des pays qui vont perdre les animaux rares qui amenait du tourisme;

. Les gens vont être attristés de savoir que des animaux sont disparus, et si ça continue la seule chose que nous pourrons montrer à nos enfants, ce sera un album photos de ces espèces éteintes;

. Sans ces animaux magnifiques, le monde ne sera plus pareil comme il est.

Solutions possibles

Solutions possibles pour régler les problèmes :


1. Donner des amendes aux trafiquants;
2. Mettre plus des gardes de la faune;
3. Emprisonner les trafiquants;
4. Sensibiliser les gens aux souffrances des animaux;
5. Faire des groupes ''Non aux trafiquants d'animaux'';
6. Trouver d`autres façons de faire, dans les laboratoires pour ne pas se servir d`animaux;
7. Tous les pays dans le monde doivent passer des lois interdisant le trafic d`animaux sous toute forme;
8. Faire des campagnes publicitaires ''Non au trafic d'animaux''. 9. Faire une semaine de la protection des animaux à travers le monde.

10. Il y a des organisations qui sont là depuis longtemps pour arrêter les trafiquants d`animaux. Mais ceux-ci sont très rusés.

Aujourd'hui avec la technologie qu'on a, on devrait être capable
de faire des micro puces qui serait placés sur les animaux et que les trafiquants ne verraient pas. De cette façon on pourrait dire aux trafiquants que tous les animaux sont repérables, ils ne pourraient pas les capturer de peur d'être arrêter. Comme ça, ça irait mieux pour le trafic et il y aurais moins d`animaux en voie de disparition.

Bonjour,

Un seul moyen d'arrêté ces trafics C'est de ne plus acheter des

animaux sauvages.

Amicalement.

Staff

Faire ses courses, acheter un billet de train, un séjour à l'étranger, un chien ou une tête de tigre, tout est possible où presque grâce à Internet. Seulement voilà, les ventes d'animaux de compagnie mais surtout celles d'espèces en voie de disparition augmentent dangereusement et mettent en danger la survie de nombreux animaux. Face à ce marché noir de nombreuses organisations dont IFAW et la Fondation 30 Millions d’Amis réagissent pour qu’un jour, les animaux ne soient plus vendus vivants ou en morceaux sur le web.

Plusieurs milliers d’animaux sauvages protégés sont vendus sur Internet via des sites commerciaux plus ou moins importants. Des oiseaux exotiques, des peaux de léopard, de tigres ou d'ours polaires sont proposées chaque jour sur la toile afin de satisfaite aux exigences douteuse d'une décoration intérieure de mauvais goût.

Marchants peu scrupuleux et petits trafiquants se donnent donc désormais rendez-vous sur des sites spécialisés pour s'ouvrir les portes d'un marché où l'acheteur est mal informé et le vendeur relativement anonyme.

Internet ne crée pas un nouveau marché de la vente d'animaux sur Internet, il développe et stimule le marché existant. Selon M.Ed.Grace du service des pêches et de la faune aux Etat Unis : "Il y a 10 dix ans, une peau de tigre pour en faire un tapis ne pouvait se vendre que par le bouche à oreille ou en passant une annonce dans le journal, mais maintenant, un trafiquant peut vendre en transmettant un courriel ou en affichant un message sur Internet et trouve des centaines d’acheteurs plus rapidement."


Ne plus laisser faire

Les organisations de protection des animaux appellent aujourd'hui les autorités de régulation du commerce à prendre leurs responsabilités et à imposer une information claire sur les interdictions en vigueur en matière de faune sauvage protégée.

Depuis peu, des outils existent pour traquer la cybercriminalité. Des techniques qui permettent entre autres, de lutter contre la pornographie juvénile, le trafic de médicaments où l’évasion fiscale. En matière de trafic d'animaux, le troisième trafic mondial après celui des armes et de la drogue, les lois doivent évoluer et proposer des solutions pour interdire ces ventes sauvages.

Aujourd'hui encore, rien n'impose aux vendeurs sur Internet d'indiquer le numéro CITES ( l’organisme international qui régule le commerce d’animaux ) ou le numéro d'enregistrement des animaux ou des produits qui en sont issus. Sans cela, il est impossible pour les acheteurs de savoir exactement si ce qu'il leur est proposé est légal ou non…

Désormais le phénomène est connu de tous et les pratiques reconnues. Reste aujourd’hui à la CITES, à l'Union Européenne et aux autorités de régulation du commerce à imposer les lois nécessaires à une meilleure information des acheteurs et à un plus grand contrôles des marchandises proposées, tant au niveau des ventes d’animaux sauvages que domestiques.

Lire le rapport IFAW