On a récemment réintroduit les loups dans le parc, après qu'ils avaient été chassés et qu'ils avaient disparu de la région dans les années 1930. À cette époque, le coyote était devenu le prédateur principal du parc. Mais il n'était pas assez fort pour réguler les espèces, incapable de chasser les grands animaux, ce qui entrainait dans cette population une extension anormale des individus vieillisants et malades. Depuis la réintroduction du loup dans les années 1990, la tendance s'est inversée, mais ils sont craints par les éleveurs de bétail, qui redoutent de les voir proliférer et s'attaquer à des animaux domestiques. De fait, cela arrive parfois, mais les propriéaires de ranch sont indemnisés, et il est souvent difficile de prouver qu'il s'agisse de loups plutôt que de coyotes ou de chiens sauvages. De plus, le statut d'espèce en danger a été interrompu, ce qui autorise les fermiers à abattre les loups qui s'attaquent aux troupeaux.
Les bisons sont également un sujet d'inquitéude pour les éleveurs, qui ont peur d'une transmission de maladies bovines vers les troupeaux. En fait près de la moitié des bisons a été infectée par la brucellose, une maladie bactérienne qui peut notamment provoquer des avortements pour le bétail (et est potentiellement transmissible à l'homme). Néanmoins, on n'a remarqué que peu d'effets chez les bisons et les élans qui sont également des porteurs sains. Aucun cas de transmission à l'homme ou à un animal domestique n'a été signalée jusqu'à ce jour. Des précautions sont naturellement prises, les troupeaux d'animaux suavages sont surveillés et contraints à rentrer dans le périmètre du parc quand ils s'en échappent. Les associations de protection des animaux s'élèvent contre ces mesures qu'elles jugent inutiles et cruelles, et sont en opposition avec les représentants des éleveurs sur ces questions de sécurité.