Un peu de justice dans ce monde cruel

Ici les posts qui mettent un gros coup de pied à tous ces gens qui font du mal aux animaux ou à la nature

L'empoisonneur devant les juges

Le 22 octobre 2003, Roland Bondonny a prit deux ans de prison dont un an ferme et une amende de 111 000 euros pour avoir empoisonné 200 animaux à Egletons. En effet, il avait frabiqué des boulettes de chair à saucisse imbibées de carburofan, un insecticide, et tuer ainsi plusieurs chiens et chats entre 1998 et 2001.

Plus de 200 chiens maltraités

Serge Collard élevait clandestinement en deux lieux de Seine-et-Marne (77) 235 chiens de 27 races différentes. Le 15 juin, les gendarmes et la direction des services vétérinaires du département et des associations de défense des animaux ont sais tous les chiens. Entassées à trois ou quatre dans des box de 2 metres carré, pataugeant dans leurs excréments, sans eau ni nourriture, les pauvres bêtes étaient en piteux état. Cent soixante ont été confié aux associations. La centaine restante, des molosses, ont été euthanasié. serge Collard en a prit pour deux ans de prison et 30 000 euros d'amende pour actes de cruauté.

Protection animale

Une modification de code pénal punit désormais de deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende les actes sexuels dont les animaux (domestiques, apprivoisés ou en captivité) sont victimes au même titre que les sévices graves et les actes de cruautés. Une grande satisfaction pour la Ligue française des droits de l’animal, qui réclamait un texte à ce sujet depuis huit ans.

Une condamnation exemplaire

Un jeune homme de 18 ans, qui avait mis le feu à une chienne, a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel d’Avignon, le 25 octobre 2004. La SPA vauclusienne et parisienne ainsi que la Fondation Brigitte Bardot s’étaient portées partis civile.
Trois mineurs ayant participé au martyres de la chienne (brûlée au 3e degré), en l’aspergeant au préalable d’essence, seront jugés ultérieurement par le tribunal pour enfants. Souhaitons que leur sanction soit aussi significative, la prise en comptes juridique de la souffrance animale n’en étant malheureusement qu’à ses balbutiements.

Les grandes dates du droit des animaux

1791 : L’Assemblée constituante vote un nouveau crime : l’empoisonnement de certains animaux appartenant à autrui, puni de six ans de prison. Un nouveau délit interdit, quant à lui, de blesser volontairement des « bestiaux ou chiens de garde ». L’initiative est louable, mais tend moins à protéger l’animal lui-même que sa valeur productive.
1850 : Promulgation le 2 juillet de la loi Grammont ( du nom de l’instigateur, général et député de la Loire) qui sanctionne d’une amende les personnes faisant subir publiquement des mauvais traitements aux animaux. Première loi protectrice, elle ne prévoit pourtant rien si les mauvais traitements sont commis en privé.
1976 : L’article 9 de la charte de l’animal, adoptée le 10 juillet, reconnaît l’animal comme être sensible.
1978 : La Déclaration universelle des droits de l’animal, calquée sur la Déclaration de droits de l’homme, est proclamée le 15 octobre à l’Unesco, à Paris.
1999 : Le 6 janvier, la loi relative aux animaux dangereux et à la protection animal est votée. En droit civil, l’animal n’est désormais plus une chose.