Les loups, ours et pumas du monde

La population de loups en hausse dans les Rocheuses
octobre 2005

Les estimations à la fin août 2005 montrent une augmentation de la population dans les Rocheuses américaines (Montana, Idaho et Wyoming) ; le dernier comptage de l’USFWS (Services de la chasse et de la pêche) recense en effet 912 loups par rapport aux 835 comptés fin 2004.
Cette hausse est essentiellement due à l’augmentation de la population de l’Idaho (525 loups fin août 2005 ; 422 fin décembre 2004). Selon Steve Nadeau du Département de la chasse et de la pêche de l’Idaho, l’état offre des zones que les loups peuvent coloniser sans un grand risque de conflit avec les activités humaines.

WASHINGTON - Le grizzly, un grand ours brun symbole de l'ouest sauvage américain, va être retiré de la liste des espèces protégées dans la région du parc national de Yellowstone (nord-ouest). Cette mesure inquiète des groupes de défense de l'environnement.

"Les ours grizzlys de Yellowstone ne sont plus en danger", a annoncé mardi le secrétaire américain de l'Intérieur, Gale Norton en indiquant que cet animal ne profitera plus de la loi fédérale protégeant les espèces en risque de disparition.

Quand la décision de l'administration fédérale deviendra effective, probablement pas avant la fin 2006, les autorités des Etats d'Idaho, du Montana et du Wyoming pourront alors autoriser une chasse limitée au grizzly. Ces Etats ne seront plus tenus par la loi fédérale de maintenir le même niveau de protection de l'habitat naturel de ces ours.

Depuis 1975 les grizzlys avaient été officiellement déclarés en danger d'extinction dans tout l'ouest américain. Cette décision, qui doit encore faire l'objet d'une période de consultation publique de 90 jours avant de devenir définitive, ne porte que sur les grizzlys de la région de Yellowstone, où ils sont de très loin les plus nombreux. Dans les autres régions des Etats-Unis ces ours restent protégés.

Le nombre de grizzlys de Yellowstone était estimé entre 220 et 320 en 1975 à moins d'un millier au total dans les autres régions d'habitat naturel dans l'ouest. Les grizzlys de Yellowstone sont passés de 200 environ en 1982 à plus de 600 aujourd'hui.

Pour le Natural Resources Defense Council, un groupe de protection de la nature, la décision de l'administration Bush de ne plus les considérer comme espèce protegée va réduire la protection de vastes zones d'habitats naturels qui leur sont essentielles.

Des petits loups arctiques arriveront à Harbin



Deux loups arctiques viendront vivre dans le Parc polaire de Harbin.
Les deux loups, qui sont importés en provenance du Canada, doivent arriver mercredi 2 août à Harbin, a affirmé Li Xiaolu, directeur du bureau des relations publiques du Parc.
« Ils sont le premier groupe de deux loups arctiques officiellement introduit dans le pays », a-t-il ajouté.
Ce sont deux petits loups, l'un mâle et l'autre femelle. Ayant une taille de 70 cm, ils pèsent 30 kilogrammes environ.
Le loup arctique, également appelé le loup polaire ou le loup blanc, figure parmi les animaux sauvages menacés d'extinction dans le monde.
Ils vivent essentiellement dans les zones forestières du cercle polaire arctique, par exemple dans les îles du nord du Canada.
« Etant donné leur habitat d'accès difficile, peu de personnes ont pu découvrir un loup polaire authentique», a dit Li.
Le nouvel habitat de deux loups mesure 40 mètres carrés, avec un mur derrière en béton et les trois autres murs faits de verre trempé d'une épaisseur de 40 centimètres.
« Les visiteurs peuvent voir toutes les activités des loups sans aucun obstacle ; les loups peuvent avoir des étroits contacts avec des hommes, à une distance de 40 cm », a expliqué Li.
Dans ce nouvel habitat, il y a aussi une piscine, car les loups aiment nager quelquefois, a fait remarquer Li.
Les loups arctiques auront leurs voisins, deux ours polaires, qui sont arrivés l'année dernière.
La température sera maintenue à 7 à 15 degrés centigrades environ, qui conviennent le plus aux loups.
Le Parc polaire de Harbin, situé dans la capitale de la province du Heilongjiang dans le nord-est de la Chine, a importé des animaux des régions polaires.
«Notre Parc abrite les espèces d'animaux menacées d'extinction et nous voulons aider aux recherches sur ces animaux », a dit Li.
Couvrant une surface de plus de 10 000 mètres carrés, le parc élève notamment deux baleines blanches, deux ours polaires, 14 pingouins, quatre lions de mer, quatre chiens de mer et plusieurs espèces de poisson.

peopledaily 2006/08/04

Les conditions de vie sont scandaleuse, WWF France m'a laissé sans réponse suite à l'envoi d'e-mail.

Enfin des oursons en Autriche !

En basse Autriche, dans le secteur entre l’Oetscher et le Hochschwab, une ourse a été observée plusieurs fois accompagnée de 3 oursons. C’est la première preuve d’une reproduction depuis 2003. C’est une très bonne nouvelle car la population d’ours autrichienne a besoin d’urgence d’une nouvelle génération. En effet, les résultats récents ont montré que le nombre d’ours était moins important que ce que l’on avait pensé jusqu’alors. Au lieu de 15 à 20 individus, ce sont seulement 7 à 12 ours qui vivent dans la zone entre l’Oetscher et le Hochschwab ; le second noyau de population (Kaernten) compte 5 à 8 individus.
Depuis les années 1990, la population est donc restée au mieux stable malgré la naissance d’au moins 27 oursons de 1991 à 2003. Pourquoi cette stagnation alors que la reproduction est régulière et les habitats naturels suffisants et appropriés ? Des études au cours des prochaines années tenteront de répondre à cette question.
La population d’ours en Autriche est fondée sur des animaux venus notamment de Slovénie et d’autres capturés en Slovénie et en Croatie pour être relâchés en Autriche au début des années 1990.

Sources : FERUS

En Inde, il n’est pas rare que les touristes soient sollicités pour assister à des représentations de rue mettant en scène des « ours qui dansent ». Ces animaux n’exécutent pas les tours par plaisir. En fait, ils sont détenus de telle façon qu’ils sont contraints de se plier aux ordres de leurs dresseurs.

Traditions

On estime a plus de 1200, les ours à miel ainsi retenus par les membres de la tribu des Kalandars. Depuis le XVIème siècle, ces hommes ont pour tradition d’aller de ville en ville avec leurs ours pour gagner quelque argent en présentant leurs animaux. Bien qu’il existe en Inde depuis 1972, une loi de protection de la faune sauvage qui interdit de vendre des ours et qu’une autre condamne ces méthodes de dressage, cette activité perdure.

Capture

One Voice a mandaté un photographe afin qu’il enquête sur cette situation. Les images qu’il a rapportées de son séjour et son témoignage éclairent sur le triste sort fait aux ours. Il a ainsi pu en apprendre davantage sur les conditions de capture et de détention de ces animaux.



Braconniers

Pour obtenir un ourson, les braconniers attendent que l’ourse sorte de sa tanière pour chercher de la nourriture. Ils enlèvent alors le petit âgé de quelques jours. Si la femelle alertée par les cris, intervient, elle est aussitôt abattue. Le jeune, transporté dans un sac pendant de longues heures, est drogué à l’opium. Nombre d’entre eux meurent en chemin.

Tisonnier

Puis les oursons sont vendus aux Kalandars. À l’âge de 3 mois, les animaux subissent, sans anesthésie, une opération particulièrement mutilante : leur cavité nasale est percée avec un tisonnier chauffé à blanc pour y insérer une corde qui ressort par la narine. La plaie ne guérit jamais vraiment puisqu’elle est constamment avivée par le passage de la corde. C’est ainsi que les Kalandars s’assurent de l’obéissance de leurs ours. Ils ont trop mal pour résister.

Coups

Pour soulager sa douleur lorsque le dresseur tire brutalement vers le haut, l’ourson n’a pas d’autres choix que de se lever et d’exécuter tous les mouvements qui lui sont imposés. A force de coups sur sa blessure et sur ses pattes, il finit par accepter de balancer son corps, au rythme des tambours.

Crocs arrachés

Lorsque l’ours atteint l’âge de deux ans, ses détenteurs lui arrachent les crocs et brisent parfois sa mâchoire inférieure, afin d’être certains de ne pas risquer une morsure. Par ailleurs, les griffes sont arrachées, quant ce ne sont pas carrément les phalanges qui sont sectionnées. La liste des sévices infligés à ces ours ne s’arrête pas là : ils sont aussi castrés à vif.

Carences

Pendant l’été, sous une chaleur étouffante, sur les routes d’Agra, Jaipur et New Delhi, les ours effectuent de 20 à 30 kilomètres par jour pour rallier les villages. Les plaies infligées par ces marches forcées ne sont pas davantage soignées que les autres. Lorsque les représentations sont terminées, les ours sont peu alimentés. Ils développent des carences graves qui peuvent aller jusqu’à la cécité. A force de mauvais traitements et de privations, ces animaux ne vivent pas plus vieux que 8 ans en moyenne.

Les actions

Sauvetages

One Voice et l’association indienne Wildlife SOS se sont engagées dans un partenariat pour la gestion d’un sanctuaire qui a ouvert ses portes en décembre 2002, à 20 kilomètres d’Agra et avec le gouvernement de la province d’Utta Pradesh (région d’Agra où se trouvent la plupart des ours).
Les ours leur sont confiés volontairement ou sont saisis par la police. Les Kalandars se verront offrir une activité de reconversion financée par une association britannique. Avec tous ses partenaires, One Voice veillera à ce qu’aucun dresseur ne reprenne d’ours. L’objectif est la disparition progressive et définitive de cette pratique.

Information des touristes

Nous contactons les nombreuses agences de voyages en France qui proposent des séjours en Inde. Nous les informons sur les souffrances des ours et le caractère illégal de ces «spectacles». Nous leur demandons d’alerter leurs clients afin qu’aucun touriste ne donne plus d’argent aux montreurs d’ours.

Citation :

Ce que vous pouvez faire

• Diffusez les tracts et les pétitions en faveur des ours en Chine, en Inde et au Pakistan.

• Si vous connaissez des agences de voyages, apportez-leur notre tract sur les ours en Inde et expliquez-leur le caractère illégal et immoral des spectacles d’ours. Demandez-leur de diffuser à leur tour cette importante information.

(source : © One Voice )

Un lynx ibérique a été tué sur une route du parc national de Doñana, au sud de l’Espagne, soit le cinquième mort dans ces circonstances cette année.
Le WWF appelle à un moratoire sur la construction de routes à Doñana et demande une fois encore la création d’un plan d’urgence pour éviter l’extinction d’un des deux noyaux restants de cette espèce hautement menacée de disparition.
Depuis 2000, 20 lynx sont morts sur la route. De 1982 à 1989, les véhicules routiers ont été responsables de 19.2 % des morts de lynx dans la région mais de 1990 à 1999, ce chiffre s’est élevé à 41.7 %. Depuis 2000, il est de 62.5 %. Ce taux de mortalité élevé, qui menace la survie de l’espèce, est du au fait que les lynx se trouvent hors des zones protégées et sont ainsi exposés à de nombreux dangers.

Le WWF demande donc urgemment au gouvernement d’Andalousie un plan à long terme pour les routes de la région ainsi que l’arrêt de constructions incontrôlées. Les mesures pourraient concerner la réduction de la vitesse autorisée et du nombre de véhicules dans la zone ainsi que la fermeture de certaines routes.

Le WWF se soucie en particulier de la route illégale traversant le parc national de Doñana entre Villamanrique de la Condesa et El Rocio. Cette route coupe le territoire de reproduction du lynx et la vitesse routière peut dépasser les 120 km/h. Elle a été construite lorsque le Andalusian Council of Agriculture a goudronné en juin 2001 une vieille piste forestière entre Villamanrique de la Condesa et El Rocio. Elle a été construite sans évaluation de l’impact environnemental et sans avertir la Commission Européenne. Le trafic routier est en augmentation principalement parce que les habitants de Seville l’emprunte afin d’éviter les embouteillages lorsqu’ils se rendent sur les plages de Matalascañas et Mazagón.

Selon le WWF, les routes ont un effet dévastateur sur la population de lynx ibériques de la région qui est estimée à 20-25 individus. La population totale dans la nature est estimée quant à elle à 100 animaux.

Juan Carlos tue un ours apprivoisé

Le roi d’Espagne Juan Carlos a tué un ours apprivoisé qui avait été saoulé à la vodka lors d’une partie de chasse truquée en Russie, a affirmé hier un responsable russe régional. « Ce n’est pas de la chasse, c’est un meurtre », a déclaré Sergueï Starostine, vice-directeur du Département pour la protection des Ressources de chasse de la région de Vologda (nord de la Russie). L’ours, surnommé Mitrofan, a été retiré d’un camp de vacances où il servait d’attraction, près du village de Novlenskoé, mis dans une cage et transporté sur les lieux de la chasse royale, a-t-il dit. L’animal, qui était « gentil et drôle », a été nourri avec une mixture de vodka et de miel et lâché dans les champs autour de la ville de Vologda, à quelque 500 kilomètres au nord de Moscou, a précisé M. Starostine. « L’animal ivre a été une cible facile. Sa Majesté Juan Carlos a abattu Mitrofan au premier coup de feu », a encore affirmé M. Starostine dans une lettre au gouverneur de la région Viatcheslav Pozgalev, citée hier par le quotidien russe Kommersant. M. Starostine a affirmé dans sa lettre que les organisateurs de cette « mise en scène » étaient le premier vice-gouverneur de la région, Sergueï Gromov, et le chef du service local de l’agriculture, Andreï Filatov. La maison royale espagnole a qualifié hier de « ridicules » les informations du quotidien Kommersant, sans autre commentaire.

Le roi d’Espagne a-t-il tué un ours ivre ?

Juan Carlos d’Espagne a-t-il tué un ours ivre lors d’une partie de chasse en Russie ? C’est ce qu’entend vérifier Viatcheslav Pozgalev, gouverneur de la région de Vologda, dans le nord-ouest de la Russie, qui a demandé une enquête sur cette affaire, a annoncé son porte-parole.

Sergueï Starostine, un garde-chasse de la région en question, a affirmé à Reuters avoir adressé une lettre au gouverneur pour décrire l’incident.

"Une scène horrible s’est produite lors de la partie de chasse du roi", peut-on lire dans la lettre.

"Soucieux de faire plaisir au roi, les organisateurs de cette chasse, qui a eu lieu en août, ont amené dans un champ une cage transportant un ours dompté s’appelant Mitrofan. Il lui ont donné de la vodka mélangée à du miel et l’ont poussé en dehors de la cage".

"Sa Majesté Juan Carlos a tué Mitrofan d’une seule balle", a déclaré Starostine".

"J’ai moi-même été impliqué dans cette affaire", a-t-il répondu quand on lui demandait comment il en était au courant.

Il ne s’agirait pas d’une première.

Dans ses dernières années de vie, Léonid Brejnev avait du mal à viser. Pour lui faciliter la tâche, son entourage avait coutume de saouler ses proies ou de les attacher à un arbre

La population d’ours en hausse dans les Cantabriques

La vitalité des ours de l’ouest des Cantabriques se confirme cette année. Selon les données de la Fondation Oso Pardo, au moins 12 femelles ont donné naissance à une moyenne de 2 oursons par portée dans la partie occidentale soit plus de 20 naissances cette année. L’année dernière, une trentaine d’oursons était née, le plus haut taux depuis 20 ans. Cette population d’ours bruns est estimée à 120-160 individus. Toutefois, les menaces restent sérieuses à cause des tirs, des pièges et du poison. L’été dernier, un ours était mort par balle (Burbia). Du côté oriental, la situation est plus préoccupante avec seule une trentaine d’ours présents.

Dernières nouvelles : le lynx est décédé (15 octobre 2006).
Encore un coup dur pour la population de lynx ibériques.


Un lynx ibérique a été placé en soins intensifs au Centre El Acebuche de Doñana après avoir été découvert par un groupe de cyclistes entre les communes de Moguer et Almonte (Huelva) avec la patte avant droite manquante. Il semblerait qu’il ait été victime d’un piège 2 ou 3 jours auparavant.

L’animal, de 12 à 18 mois, est en mauvaise condition. Il pèse à peine 4.5 kg soit moins de la moitié du poids normal. Il est sous perfusion et soigné aux antibiotiques.

Une enquête est en cours pour localiser le piège et déterminer les identités des responsables.

Suisse : recours contre le tir du loup du Chablais

Autorisation de tir contre le loup du Chablais : recours du WWF

Le WWF a déposé recours contre le refus du Conseil d’Etat valaisan de suspendre l’autorisation d’abattre le loup qui a tué une trentaine de moutons dans le Chablais. Un recours contre l’autorisation de tir sera déposé la semaine prochaine.

Le potentiel de dégâts n’est plus là car les moutons sont redescendus de l’alpage, a communiqué le WWF. L’organisation estime dès lors que le gouvernement valaisan doit suspendre l’autorisation d’abattre l’animal.

Selon le WWF, la situation est la même que pour la louve de la vallée de Conche abattue le 27 octobre "alors qu’il n’y avait plus de moutons en altitude". Le Conseil d’Etat valaisan" reste muet quant à certaines conditions du concept loup qui doivent être remplies", le potentiel de dégâts notamment, écrit le WWF.

Le gouvernement valaisan avait délivré le 12 octobre une autorisation de tir contre un loup qui a tué une trentaine de moutons sur un alpage au-dessus de Collombey dans la nuit du 26 au 27 septembre. Les conditions de tir ont été jugées remplies par les responsables du concept loup.

Le WWF a demandé le 24 octobre au gouvernement cantonal de suspendre sa décision car la majeure partie des moutons avaient quitté les alpages. Le gouvernement avait refusé estimant que les conditions de tir étaient remplies et que le risque de nouvelles attaques n’était pas exclu.


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Un ours relocalisé en Serbie

La Serbie abrite 2 populations d’ours. La première, à l’ouest, chevauche la population Dinaric-Pindos qui s’étire vers l’ouest des Balkans, de la Slovénie à la Grèce. A l’est, le second noyau de population comprend quelques ours dans les montagnes qui forment l’extrême sud-ouest des Carpates. Cette population est relativement isolée parce qu’elle est séparée par le Danube du reste des Carpates.
Pour renforcer cette population orientale, des plans ont été élaborés pour relocaliser quelques ours de l’ouest vers l’est pendant les procahines années. Le 30 octobre, un mâle de 103 kg (Djura) a ainsi été capturé dans l’ouest de la Serbie et relâché à 250 km à l’est. D’autres relocalisations sont prévus le printemps prochain.

L’Italie dénonce l’extermination des loups en Europe


Un ministre dénonce la Suisse

L’Italie a dénoncé hier « l’extermination » des loups en Europe. Rome critique notamment la Suisse, qui a autorisé l’abattage le 27 octobre d’une louve dans la vallée de Conches (VS). « En Italie, les loups sont protégés. En Suisse et en France, ils sont abattus. C’est inacceptable », dénonce le ministre italien de l’Environnement Alfonso Pecoraro Scanio dans le quotidien « La Repubblica ». « En Suisse, on abat avec une précision chronométrique tous les loups à qui l’on attribue la mort de plus de 25 animaux d’élevage », renchérit Damiano Di Simine, responsable à l’Observatoire des Alpes de l’association de défense de l’environnement Legambiente. Selon lui, ce critère constitue « de fait une autorisation de tir totale ».

Le vice-directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) Willy Geiger a défendu l’idée d’une « gestion des populations » de grands prédateurs. « Une protection absolue n’est pas rentable, à moins d’avoir d’immenses espaces vierges à disposition, ce qui n’est pas le cas en Suisse », a-t-il déclaré.

La politique helvétique se base à la fois sur la Convention de Berne, signée par tous les Etats européens, et par le Concept Loup suisse, qui pose un certain nombre de conditions pour pouvoir tirer un loup. Cela a été confirmé en juillet lors de la signature par la Suisse, l’Italie et la France d’un protocole d’accord sur la gestion des populations alpines de loups, a précisé M. Geiger.

Dans le cadre de la Convention de Berne, la Suisse espère par ailleurs toujours obtenir le déclassement du loup d’espèce « strictement protégée » en « espèce protégée », a indiqué M. Geiger. La demande est actuellement pendante et une décision devrait tomber d’ici à la fin de l’année. Le comité permanent de la Convention de Berne a déjà ajourné à deux reprises, en 2004 et 2005, sa décision sur ce sujet.

L’Italie ne l’entend en revanche pas de cette oreille. Alfonso Pecoraro Scanio entend soulever le problème du loup lors de la conférence ministérielle de la Convention des Alpes jeudi à Alpbach (Autriche). La Suisse sera représentée par le président de la Confédération Moritz Leuenberger.

Le ministre italien a aussi évoqué cette question avec ses collègues de l’UE et avec le commissaire européen à l’environnement Stavros Dimas. Celui-ci devrait proposer une directive pour la protection des espèces transfrontalière, a-t-il ajouté. « l’UE finance la sauvegarde du loup et des pays membres le tuent », s’indigne-t-il. (ats)

ils faut savoir s'il est protégé ou pas !!! les pays membrent qui tuent des loups sont hors la loi c'est tout !!!!

Alors le statut du loup en Suisse : il est protégé par la Convention de Berne mais les nouvelles ne sont pas très bonnes, en effet le Conseil fédéral suisse souhaite que la protection du loup soit moins stricte.
Plus d'infos : Cliquez ici


CPN Brabant agit pour les loups Suisses :

CPN Brabant a écrit:

Bonjour,

Nous avons écrit au Conseil de l'Europe concernant ce dossier:

CONNAISSANCE & PROTECTION DE LA NATURE DU BRABANT
rue du Charme,17 - 1190 Bruxelles - Belgique

Lun 30 oct 2006

Monsieur,

Qu'il me soit permis de vous écrire concernant le tir d'une louve dans

la Vallée de Conches ( Valais Suisse).

Il a eu lieu dans la nuit de mercredi 25 octobre au jeudi 26 octobre 2OO6.

Pourriez-vous réunir le Comité permanent de la Convention de Berne afin

qu'il prenne des sanctions contre ce délit ?

Je vous remercie d'avance.

Réponse :

Lun 6 nov 2006


Merci de votre courrier, qui a été transmis au sécretariat de la Convention de Berne



Eladio Fernandez-Galiano

Executive Secretary
European and Mediterranean Major Hazards Agreement (EUR-OPA)
Council of Europe Conseil de l'Europe

A SUIVRE.

Staff

La Castille-Leon et le Ministère de l’environnement demande la permission à Bruxelles pour abattre une centaine d’animaux et freiner les dégâts sur l’élevage.

Ramon Hernandez était touché de voir mourir ses moutons. Depuis 2002, ce berger de Bernados (Segovie), 55ans, avait perdu 300 moutons lors de mystérieuses attaques nocturnes. Les brebis apparaissaient périodiquement le matin en ayant perdu beaucoup de sang , mordues, avec les tripes ouvertes. "J’étais convaincu que c’étaient les loups, mais officiellement à Ségovie il n’y avait pas de loups, raison pour laquelle ils ne m’indemnisaient pas. Ils me disaient que c’était des chiens errants."

Ramon fit des gardes nocturnes pour photographier un loup et démontrer qu’il avait raison, mais en vain. Les loups n’apparaissaient pas. En septembre 2004, désespéré, il plaça des pièges à côté de l’enclos des moutons. Et le 14 septembre, le long des barrières, il découvrit une énorme louve ibérique attrapée dans les pinces du piège. Ramon raconte qu’il savait que cela pouvait être un délit - il fut condamné à une amende et blanchi par la voie pénale -, mais il appela la police pour montrer qu’il avait raison. Cette louve, qui mourut par la suite, fut le premier individu officiel de Ségovie. Et cependant, cela faisait déjà un certain temps qu’ils y étaient présents.

Juan Carlos Blanco, l’enquêteur qui a le plus étudié le loup, explique que dans les années 1970, le loup était au bord de l’extinction, mais qu’il a recolonisé ses territoires vers le sud. Jusqu’alors, le loup avait été exterminé pour ses attaques sur les troupeaux. Entre 200 et 500 animaux résistèrent dans les montagnes de Galice, Asturies, Leon et Zamora. Dans les années 1980, avec l’abandon des campagnes, ils se repandirent vers le sud et le Pays Basque, mais le fleuve Duero freina leur avancée. C’est pour cela que la directive habitat de 1992 le considère espèce protégée au sud du Duero et "gibier’" au nord. Au sud il était intouchable : la norme fixait la protection stricte des populations. Au nord il pouvait être chassé avec permission. Mais cette division , selon le gouvernement de Castille y Leon et le ministère de l’environnement, ne se justifie plus.

La Province a préparé un "plan de gestion du loup" qu’elle prévoit faire approuver en janvier 2007 pour étendre la chasse à toute la province. L’argumentation est que le loup est déjà présent sur toutes les communes, avec au moins 1500 individus qui tuent chaque année 2200 moutons et 220 vaches. Ce plan de chasse doit recevoir l’approbation de Bruxelles et prétend "assurer la conservation du loup" et "diminuer les effets négatifs que l’espèce peut avoir sur les collectivités humaines".

Même si le quota de loups que le plan permettrait de chasser est difficile à calculer, parce que l’on parle de pourcentage de la population sur un territoire, des sources du secteur expliquent que l’on peut supposer la chasse d’une centaine de loups sur plusieurs années. La province n’éclaircit pas ces données. Le Ministère a demandé que l’on prenne en compte la population chaque année et que l’on utilise des critères scientifiques pour fixer les quotas de chasse, mais il ne voit pas le plan d’un mauvais œil, selon un porte-parole.

Le président de l’association écologiste Centaurea, de Ségovie, Carlos Bravo, critique le projet : "ce qui est prévu est une utilisation cynégétique du loup pour faire payer les chasseurs et en retirer un rendement financier important. Le loup génère des problèmes avec les bergers, mais il y a des mesures et compensations bien meilleures que la chasse". Les scientifiques craignent que la chasse freine l’expansion naturelle du loup et empêche l’unification des populations de Castille avec celle qui reste en Sierra Morena, une vieille aspiration des écologistes.

Le plan de la province officialise ce qui se produit déjà. Il y a trois ans, elle a crée des patrouilles à loup, gardes forestiers qui, officiellement avec la permission de Bruxelles, chassent les animaux lorsque les dégâts sont importants. Ils sont appelés "le GAL du loup" et depuis 2003 ils ont tué 13 animaux à Ségovie et Avila, selon des sources de la région. Le plan de la province inclut également 120 000 euros par an en aides de chiens bergers et enclos électrifiés, connus comme bergers électriques. Les écologistes critiquent le plan comme excessif et les bergers, pour leur relative passivité. Tomas Redondo, berger de 52ans, juge : "ni moi ni mon père n’avons appris à faire de l’élevage avec le loup. Je ne dois pas prendre une assurance au cas ou ils pourraient m’attaquer".

Avec l’augmentation de la population, les cas de braconnage prolifèrent, tout comme les battues sanglantes comme celle sur laquelle enquête la police à Villanueva de los Caballeros (Valladolid). Le 2 novembre, une patrouille du Seprona a entendu "beaucoup de tirs" sur un terrain de chasse et observa un groupe de chasseurs qui réalisaient le bouclage d’un champ de mais. Les agents virent sortir de cet endroit à toute vitesse 5 voitures. En parcourant la zone, ils découvrirent 2 loups morts par balle et quand par la suite ils localisèrent deux des chasseurs, Juan Ignacio Jimenez et Borja Lopez, ceux-ci déclarèrent "qu’ils n’avaient tué aucun loup et qu’ils ne savaient pas qui l’avait fait". Le loup continue à semer la discorde.

Suisse : le WWF dépose une plainte contre J-R Fournier

Le WWF a déposé une plainte administrative contre le conseiller d’Etat valaisan Jean-René Fournier. Il lui reproche de ne pas appliquer une décision du Tribunal cantonal concernant le recours contre l’autorisation du tirer le loup du Chablais.

Dans sa plainte, le WWF demande au Conseil d’Etat de prendre une décision collégiale obligeant le chef du Département cantonal des finances, des institutions et de la sécurité (DFIS) à respecter l’ordonnance du TC et à suspendre immédiatement l’ordre de tir, a indiqué le WWF dans un communiqué.

Le WWF et Pro Natura ont déposé la semaine passée un recours au Conseil d’Etat valaisan contre l’autorisation de tirer le loup qui avait tué une trentaine de moutons dans le Chablais. Elles argumentent notamment que le potentiel de dégâts n’est plus présent sur les alpages puisque les moutons ne s’y trouvent plus.

Un autre recours concernant le tir du loup du Chablais est pendant, auprès du TC celui-ci. Le WWF l’avait déposé une semaine auparavant pour s’opposer au refus du gouvernement valaisan de suspendre l’ordre de tirer ce loup.

L’exécutif valaisan avait, conformément au concept loup, délivré le 12 octobre une autorisation de tirer le loup qui a tué une trentaine de moutons dans la nuit de 26 au 27 septembre sur un alpage de Collombey. Le WWF avait demandé la suspension de cette autorisation, ce que le conseil d’Etat a refusé.

Or, dans une ordonnance du 9 novembre, le TC relève que le recours bénéficie de l’effet suspensif jusqu’à ce que le TC ait statué. Le WWF reproche au conseiller d’Etat Jean-René Fournier de ne pas s’être conformé à cette ordonnance du TC

Chasse au loup en Alaska : c’est reparti pour un tour

Pour la quatrième année consécutive, l’Etat d’Alaska ouvre sa chasse au loup aérienne dans le but, parait-il, d’augmenter les effectifs d’ongulés sauvages.

Cette saison, ce sont 664 loups qui sont visés : au moins 10 d’entre eux ont été tués. L’année dernière, quelque 150 loups avaient été tués.

Les alaskans se sont pourtant prononcés à deux reprises, en 1996 et 2000, contre ce type de chasse.

La campagne Defenders of Wildlife