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 Les loups en france

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Crocblanc21
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ptite génie
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Louve Bêta
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MessageSujet: Les loups en france   Les loups en france EmptyDim 1 Mai - 16:49

Le conseil d'état a rejeté la demande de quatre assiciation écologistes d'annuler un arrêté interministériel autorisant l'abattage des loups en 2004 dans les trois départements des Alpes du Sud. Elles contestaient la décision du gouvernement d'abattre 10% de l'effectif estimé, au motif que cela comprométait la viabilité de l'espèce. Le Conseil d'Etat a jugé que les associations n'avaient pas été en mesure de prouver que l'accroissement naturel de la population de loups était inférieur aux 20% avancés par le gouvernement, et que le tir de 10% de la population estimée menaçait la survie de l'espèce. Deux loups ont effectivement été abattus en octobre.

(source : La provence, jeudi 28 avril 2005)

Ils oublient quand même que tuer un loup c'est ôter une vie et je ne trouve pas de mots pour exprimer ce que je ressens quand je vois leur chipotage sur des pourcentages. Que pourrions nous faire pour sauvegarder les loups en france?
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Louve Alpha
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyLun 2 Mai - 13:51

J'ai aussi entendu parler d'une battue.
L'enclos d'une meute de 7 loups a été ouvert par mauvaise intention.
Trois ont été abattus car il se trouvaient proche d'une résidence, trois ont été sédatés et un est rentré tout seul.
Il avaient été receuillis par une petite association qui s'occupe de chevaux suite à un coup de tête d'un particulier qui n'en voulais plus et qui les nourissait aux croquettes pukel
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Crocblanc21
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyLun 2 Mai - 14:09

Décidément, y en a qui ont juste ca a faire du mal au bêtes! Evil or Very Mad
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http://www.photodex.com/sharing/viewalbum.html?alb=119341
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyLun 2 Mai - 14:24

C'est surtout que ça fait genre d'avoir un animal sauvage dans son jardin
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ptite génie
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMer 22 Juin - 21:45

Le loup en France: la controverse sur les mesures de riposte bat son plein

2005-06-09

PARIS (AFP)

Pouvoirs publics et écologistes s'opposent sur les mesures à prendre face aux attaques de loups contre les troupeaux, de plus en plus fréquentes en France ces derniers années.

La controverse a ressurgi mercredi, dans une audience publique du conseil d'Etat, qui décidera "d'ici la fin de la semaine" de l'opportunité de suspendre un arrêté interministériel du 19 mai dernier autorisant le tir d'un loup dans l'Isère.

Le loup est un animal protégé par la directive Habitats de 1992 et la réglementation française d'application de cette législation européenne. Mais depuis que le prédateur a franchi la frontière franco-italienne pour s'installer dans les Alpes françaises en 1992, les dégâts aux élevages augmentent et la facture d'indemnisation aussi.

Selon les statistiques officielles, 620 attaques de loups ont été enregistrées en 2004 contre 518 en 2003, l'indemnisation visant 2.560 brebis contre 2.227 un an plus tôt.

Pour les écologistes, les mesures de protection (parquage nocturne, clôtures, gardiennage, chiens patou) freinent les attaques et les tirs du loup ne peuvent être autorisés qu'en dernier recours. Seulement un quart à un tiers des éleveurs ont pris ces mesures.

A quoi éleveurs et pouvoirs publics répondent que la protection est souvent impossible à mettre en oeuvre sur le terrain.

La controverse sur le loup a fait rage l'an dernier avec l'autorisation donnée par le gouvernement d'abattre quatre loups en 2004 et l'adoption d'un Plan d'action prévoyant des quotas de tirs annuels jusqu'en 2008. Elle concerne la portée des dérogations prévues par la législation européenne et française selon lesquelles un tir de loup est possible, lorsque les dégâts aux élevages sont "importants", qu'"il n'existe pas d'autre solution satisfaisante" et que l'état de conservation de l'espèce est "favorable".

L'animal concerné par la prochaine ordonnance du conseil d'Etat est soupçonné d'avoir provoqué la mort de cinq génisses et d'un veau dans cinq attaques nocturnes entre le 3 et le 19 mai, dans une zone de plaine proche du massif de la Chartreuse où il n'était jamais descendu jusqu'alors.

Selon le gouvernement, l'arrêté n'entre pas dans le cadre du Plan d'action loup. Il est destiné à faire face, en urgence, à "une situation toute nouvelle" dans laquelle le prédateur colonise une zone cultivée et habitée et s'attaque à des bovins, alors qu'il opte le plus souvent pour les brebis. Le loup de l'Isère a tué "autant de bovins en 15 jours qu'en 2004" dans l'ensemble de son aire de répartition, a fait valoir le représentant du ministère de l'Ecologie, Jacques Wintergerst.

La mort de six bovins est loin de constituer des dommages "importants" au sens de la législation communautaire, a contre-attaqué l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) qui demande la suspension de l'arrêté.

La bataille est aussi une querelle de chiffres sur les effectifs de loups. Selon le gouvernement, la population du prédateur, en forte expansion depuis trois ans, pourrait atteindre une centaine de têtes, dont une bonne quarantaine dans 16 zones de présence permanente.

"Le problème, c'est qu'il n'y a que sept de ces zones où la reproduction est avérée", répliquent les écologistes. "Il est donc tout sauf certain que l'état de conservation de l'espèce soit favorable".
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyVen 9 Sep - 10:59

UN LOUP SUSPECTER D'AVOIR TUÉ TREIZE JEUNES BOVINS ABATTU EN FRANCE.

Grenoble,France(AFP) Un loup suspecté d'avoir tué 13 jeunse bovins depuis mai en Isère,d ans le sud-est de la Frances a été abattu hier a annoncé un responsable des autorités locales, Yves Tacker.
C'est un gros mâle de 35 kilos qui a été tiré sur la commune de Saint-Sulpice des Rivoires, a-t-il expliqué.
Trois agents de l'office National de la chasse et de la faune sauvage(ONCFS) étaient à l'affut près d'un parc ou passaient des bovins. Le loup ayant attaqué le troupeau la veille, sans toutefois tuer de bête.
L'animal,qui se déplacait dans la région depuis quatre mois,a été abbatu alors qu'il s'apprêtait à passer une nouvelle fois à l'action.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyVen 9 Sep - 11:00

Quelques chiffres

1) 1000 moutons victimes du loup par an sur 10 millions de moutons en France, cela représente 0,01% du cheptel national.

2) Plusieurs millions de moutons vont à l'abattoir chaque année pour nourrir l'homme. Le loup ignore bien sûr le concept de "propriété" que certains aimeraient revendiquer.

3) Le budget consacré à l'indemnis0ation des dégâts causés par le loup, aux subventions pour que les éleveurs se munissent de moyens de protection et à la recherche sur le loup coûte à chaque citoyen français 0,06 € par an. Dans le même temps, les subventions à l'agriculture française s'élèvent chaque année à 11 milliards d'euros, soit 188 € par citoyen.

4) 200 000 moutons environ sont tués par des chiens chaque année, selon des chiffres de France Nature Environnement (FNE : observatoire du Ministère de l'environnement).

5) A peu près 200 000 également (FNE) succombent de maladies. Le plus souvent : la brucellose ovine, la fièvre aphteuse ou autres "incidents" sanitaires.

6) Plusieurs centaines de milliers (FNE) périssent encore, chaque année, dans des dérochements (chute massive derrière une barre rocheuse d'un troupeau ou d'une partie laissée sans surveillance).

7) 90% des attaques (selon un "rapport sur le loup en France en 2003" de la WWF, le "Groupe Loups France" et la "SPA") surviennent sur des troupeaux laissés sans aucune présence humaine ou de chiens.

(source : http://www.reportage.loup.org/html/elevage/degats.html )
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMer 18 Jan - 18:14

Alpes : un loup capturé et équipé d’un collier émetteur
lundi 21 novembre 2005


Les loups en france Arton4978fp

Le 25 octobre 2005, un jeune loup mâle né au printemps a été capturé par une équipe de recherche du Progetto Lupo Piemonte de la province de Cunéo (Piémont) et équipé d’un collier émetteur avant d’être relâché.
En bonne santé et pesant 24 kilos, ce loup appartient à la population des Alpes Liguriennes et Martimes, évoluant sur un territoire de 200 km² à cheval entre la France et l’Italie. Il est nommé M18 puisque c’est le 18ème loup mâle à être équipé d’un collier émetteur en Italie depuis les années 1970.

Son collier émetteur permet à l’équipe de recherche de suivre constamment ses déplacements et ses activités ; il permettra également d’étudier la prédation du loup sur les ongulés sauvages et d’évaluer l’efficacité des moyens de prévention des troupeaux domestiques pendant la période d’été afin de les améliorer

Après moins d’un mois de suivi, M18 a été retrouvé mort le 22 novembre 2005. Lors de son suivi, il a traversé plusieurs vallées et a visité le versant français du col de Tende (Sources : Bulletin du Réseau loup Quoi de Neuf n° 14, décembre 2005).

Le 26 mai 2004, une louve avait été capturée dans la même région mais était morte peu de temps après. La brève période de monitoring avait toutefois fourni d’importantes informations et avait notamment indiqué un taux de mortalité élevé chez les loups de cette zone.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMer 18 Jan - 18:15

L’ASPAS accuse l’Etat français de braconnage
mardi 13 décembre 2005, l’ASPAS


La Ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Nelly Olin, avait autorisé pour l’année 2005, le tir de six loups. Sur les sept arrêtés de tirs de loups adoptés dans neuf départements de l’arc alpin, cinq se sont révélés illégaux et ont été suspendus par les tribunaux grâce au travail efficace de l’ASPAS. Néanmoins, deux loups ont été abattus.

Une fois de plus, l’Etat français se considère au-dessus des lois et incarne parfaitement le rôle du plus grand braconnier de loups en Europe ! Le premier loup a été tué en Savoie, par un éleveur ne disposant d’aucune autorisation officielle. L’ASPAS a immédiatement porté plainte pour destruction d’espèce protégée, l’accusé sera prochainement jugé. Ce tir illégal de loup a heureusement été décompté des six tirs autorisés pour 2005. Un second loup a été officiellement mis à mort en Isère en septembre dernier. Cette fois-ci, l’Etat avait autorisé ce tir en négligeant délibérément les préconisations de la Directive Habitat. Cette directive européenne requiert en effet la mise en place de solutions prévues par la réglementation et par le plan Loup (clôture, gardiennage, chiens de protection) avant toute décision de tir. Combinées simultanément, ces solutions se sont avérées efficaces et permettent aujourd’hui d’envisager une cohabitation intelligente entre les loups et les éleveurs.

Preuve de la " confiance " que l’on doit concéder aux décisions politiques, cinq arrêtés sur sept se sont révélés officiellement illégaux et ont été suspendus. La France est le seul pays européen à autoriser délibérément le tir d’une espèce qu’elle a elle-même classé comme protégée et qui est également protégée au niveau européen.

Outre ces loups " officiellement " abattus, deux autres sont morts dans l’ombre. Cette fois-ci, les deux victimes n’ont évidemment pas été décomptées des objectifs nationaux. Ces quatre loups morts en 2005 s’ajoutent aux deux autres tués sur notre territoire en 2004. Alors quand l’ONCFS annonce que la population moyenne de loups n’est que de 43 individus (ONCFS - suivi hivernal 2004/2005), nous sommes en droit d’affirmer que la survie du loup est actuellement fragile et que son abattage abusif met chaque jour l’espèce en péril.

Le comportement irresponsable de la France face au " dossier loup " révèle, encore une fois, le désintérêt de notre pays envers la Nature et la biodiversité, et l’ASPAS n’est pas la seule à s’en rendre compte. En janvier 2005, une procédure en manquement a été engagée contre la France par la Commission européenne suite à la plainte que l’ASPAS et d’autres associations de protection de la nature, avaient déposée le 4 août 2004. L’ASPAS avait en effet porté plainte contre la France pour manquement à ses engagements communautaires. Ces illégalités seront-elles enfin condamnées par l’Europe ?

(source : loup.org)
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMer 18 Jan - 18:16

Le loup a tué 3.655 bêtes, dont 50 bovins, dans les Alpes françaises en 2005 au lieu de 2.785 bêtes dont 10 bovins en 2004, affirme la FDSEA de l’Isère
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyLun 5 Juin - 14:09

Protocole de tir du loup 2006-2007


Arrêté du 24 mai 2006 autorisant les opérations d’effarouchement, de tirs de défense et de prélèvement sur les animaux de l’espèce Canis lupus pour la période 2006-2007

Arrêté du 24 mai 2006 autorisant les opérations d’effarouchement, de tirs de défense et de prélèvement sur les animaux de l’espèce Canis lupus pour la période 2006-2007: Cliquez ici

Tuer six loups, pourquoi faire ?

Le gouvernement vient d’autoriser le tir de six loups en 2006. Un « protocole » particulièrement complexe, publié au Journal Officiel du 1er juin, en fixe les modalités. Gageons qu’il ne suscitera que des critiques !

Ferus estime qu’avec une centaine d’individus présents en France (à plus ou moins 30% près) le loup (espèce protégée) est encore très fragile. Dans bien des cas, les « zones de présence permanente » mentionnées par le protocole n’abritent que deux animaux...En tuer un revient à éliminer le loup de tout un massif.

Ferus, l’association nationale qui protège les loups, les ours et les lynx, ne s’oppose pas, au terme d’un récent débat en assemblée générale, à quelques tirs ponctuels de défense des troupeaux sous strictes conditions : quand le nombre de loups est assez élevé, et quand toutes les mesures de prévention des attaques et d’effarouchement ont été mises en place et ont échoué.

En aucun cas ces tirs de défense ne doivent mettre en péril la bonne santé de l’espèce ni empêcher son installation dans de nouveaux habitats favorables.

On peut se résigner à quelques tirs légaux. Leur justification ne doit pas être la « régulation de l’espèce » (objectif inepte s’agissant du loup qui adapte ses effectifs au potentiel de proies sauvages disponibles en hiver), mais d’une part, de ne pas laisser aux éleveurs un profond sentiment d’impuissance si les attaques continuent alors qu’ils protègent bien leurs troupeaux et d’autre part, d’apprendre au loup que les moutons sont une proie « à risque ». Mais il faut que ces tirs remplacent le braconnage. C’est pourquoi Ferus dénonce l’absence, dans le protocole, d’une disposition qui déduirait automatiquement les loups tués illégalement du total autorisé.

Par ailleurs Ferus n’admet pas la notion de troupeau « impossible à protéger », porte ouverte à tous les abus. Dans le futur on verra les loups venir se faire tuer les uns après les autres près de tels troupeaux.

Ferus rappelle que depuis des années il réclame que les indemnisations des brebis tuées par les loups soient progressivement supprimées aux éleveurs qui refusent de protéger leurs troupeaux, notamment par les moyens financés sur fonds publics. Lorsque tous les troupeaux d’une zone sont correctement protégés, on s’aperçoit que les dégâts dus au loup chutent considérablement et que la cohabitation loup/élevage est possible, comme ailleurs dans le monde.

Mais le protocole comporte malgré tout des éléments positifs : le tir sans autre motif que de « faire du chiffre » et le tir en hiver ne sont plus possibles, puisque même les tirs dits de prélèvement ne sont autorisés que « près des troupeaux ». Et les tirs ne concernent pas les zones de colonisation avérées du loup, Pyrénées Orientales et depuis peu Massif Central. Ferus veillera à ce que ces acquis (dus pour partie à sa force de persuasion) ne soient pas remis en cause.

Protocole de tir du loup : Coexistence ou régulation, il faut choisir !

Le nouveau protocole de tir, publié ce jour au Journal officiel et applicable dès cet été, ouvre clairement la voie à une régulation du loup en ne discriminant pas les tirs autorisés sur les troupeaux utilisant la prévention de ceux qui ne sont pas protégés et en abaissant le seuil de déclenchement des tirs à deux attaques avec une seule brebis tuée.

Au lieu de privilégier une logique de coexistence entre le prédateur et les activités humaines (c’est-à-dire protéger les troupeaux partout et tirer ponctuellement quand il n’est pas possible de faire autrement), pourtant seule voie d’avenir, le gouvernement s’engage dans une logique de régulation de l’espèce.

France Nature Environnement constate en outre que la latitude accordée aux préfets aboutira inévitablement à de très fortes pressions locales pour des tirs dans des conditions inacceptables.

Ce positionnement gouvernemental ne permettra pas d’entraîner l’ensemble de la profession agricole dans la nécessaire utilisation des moyens de prévention. Pourtant, le bon sens et le courage politique auraient voulu, qu’enfin, les indemnisations - et, à plus forte raison, les tirs - soient conditionnés à la mise en place de la protection des troupeaux. Cela aurait évité que des sommes très importantes soient versées à fonds perdus, depuis plusieurs années, à quelques éleveurs qui ignorent ce que prévention veut dire (par exemple, plusieurs dizaines de milliers d’euros versés en 2005 à un seul éleveur du Mercantour) et ce au détriment des éleveurs qui mettent en oeuvre des mesures de protection.

Dès lors, nous sommes fort éloignés de ce que prévoient nos obligations internationales, à savoir que les tirs de loups ne soient possibles qu’à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que les dommages aux troupeaux soient importants. Ce protocole n’exprime pas une volonté claire en matière de gestion de la présence du loup et de la facilitation de la coexistence entre le prédateur et les activités humaines ; non seulement, il n’incite pas à s’engager sur la voie à suivre pour parvenir à cette co-existence mais il encourage même la catégorie d’éleveurs qui, réclamant sans trêve l’éradication du loup, refuse la mise en place de moyens de protection.

C’est pourquoi, en l’état de ce protocole, FNE ne peut qu’exprimer un désaccord de fond, envisager un recours devant le Conseil d’Etat et demander que l’Etat s’engage dans une voie plus courageuse, et plus réaliste : en accroissant les moyens dévolus aux mesures de protection, et en adoptant l’attitude adéquate pour que les éleveurs s’engagent résolument dans cette voie.

Contact(s) Presse :
Jean-David ABEL : 06 77 04 23 30
Mission Loup FNE : 04 92 73 49 54 ou 03 88 32 91 14
Service communication : 01 45 87 96 09
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMar 6 Juin - 12:55

À l'heure où, le ministère de l'Ecologie s'engage, malgré les oppositions, à maintenir la réintroduction des 3 derniers ours slovènes pour préserver la biodiversité française, Mme Olin annonce aujourd'hui sa décision d'autoriser l'abattage de 6 loups, espèce protégée par la Convention de Berne et la Directive Habitat. L'ASPAS dénonce cette mesure inutile qui ne fera qu'endommager une population de loups loin d'être stable et qui ne résoudra pas les problèmes des éleveurs.

Outre le nombre de loups à tuer dans l'année, le "Plan loup" définit le protocole d'intervention qui devra être suivi afin de "gérer" la population française de loups. Car pour tuer une espèce protégée, la directive européenne Habitat impose de suivre une procédure dérogatoire extrêmement rigoureuse laquelle est complètement galvaudée avec ce protocole.

Ce protocole autorise l'ONCFS à effectuer des tirs de prélèvement mortels dans le cas de troupeaux soi-disant "non protégeables" et laissés sans surveillance. Cette mesure est d'autant plus inquiétante que seul le Préfet, autorité locale soumise à l'influence du lobbying permanent des éleveurs et chasseurs, sera en mesure de qualifier un cheptel de "protégeable" ou non (notion très floue) et d'autoriser ces tirs "pour prévenir des dommages aux troupeaux".

Dorénavant, le loup pourra également être abattu dans les zones de faible présence, là où quelques individus viennent en éclaireur sans qu'aucune meute ne soit installée. Là encore, cette décision dépendra de la simple appréciation du Préfet. L'objectif de l'Etat est clair : circonscrire le loup dans ses zones actuelles de présence et empêcher toute extension de son territoire.

Enfin, les tirs d'effarouchement censés précéder les tirs létaux, pourront s'effectuer sans demande préalable au Préfet, autant dire que l'Etat laisse consciemment libre cours aux dérapages des éleveurs. L'année dernière, les événements avaient pourtant montré que le fait de laisser les éleveurs régler eux-mêmes leurs comptes avec Canis lupus pouvait entraîner de graves dérapages, totalement illégaux et pourtant restés impunis. (Denis Duperier, éleveur savoyard, a ainsi été relaxé après avoir tué un loup en juillet 2005, jugement dont l'ASPAS a fait appel).

Ce protocole alarmant marque clairement le manque de cohérence du gouvernement. Que penser d'un Etat qui investit une énergie considérable pour à la fois sauver les ours et tuer les loups ? L'ASPAS rappelle que les populations de loups ne sont pas stables en France, et que l'Etat se doit de protéger chaque loup. Ces décisions de tirs ne sont qu'un placebo censé calmer la colère d'une profession en péril. Mais ce Plan Loup aussi draconien soit-il n'apaisera jamais les éleveurs car le loup n'est pas une menace pour eux mais une contrainte.

Aussi, l'ASPAS demande le retrait immédiat de ce Plan Loup aux Ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture. Si ce protocole est maintenu, l'ASPAS concentrera ses efforts afin d'annuler chaque arrêté de tir de loup. L'année dernière, sur les huit arrêtés pris, six se sont avérés illégaux et ont été annulés par les tribunaux grâce à la détermination de l'ASPAS et de la SPA.

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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMar 13 Juin - 20:30

Un loup dans le Vaucluse ?
mardi 13 juin 2006

La Provence, dans son édition du 11 juin 2006, relate le coup de téléphone qu’un chasseur a donné le 9 juin aux pompiers après qu’il ait vu un animal qu’il lui a semblé être un loup, en bord de route, sur la commune de Sérignan-du-Comtat. Les pompiers et les gendarmes se sont alors rendus sur place mais aucun animal n’a été vu. Toutefois, des empreintes fraîches ont été relevées dans le lit de la rivière. Des empreintes qui peuvent appartenir autant à un loup qu’à un grand chien.

Dans la nuit, bien après la fin des recherches, un automobiliste a lui aussi croisé sur la RN7 un animal qu’il a identifié comme un loup : "un museau fin et une silhouette efflanquée qui n’était pas celle d’un chien" a t-il dit.

Si la présence de l’espèce Canis lupus n’est pas improbable dans le Vaucluse, il faudra avoir des preuves génétiques avant d’affirmer que l’animal était bien un loup.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMer 28 Juin - 13:29

Loup : pas de tirs loin des troupeaux


FERUS participe au groupe national loup et à certains des groupes départementaux. Suite à la dernière réunion du groupe départemental des Alpes-Martimes, FERUS a adressé ce courrier au préfet pour exprimer son désaccord quant à un des points essentiels du protocole 2006 permettant le tir de 6 loups maximum. FERUS ne manquera pas également d’en faire part lors du prochain groupe national loup.

Citation :
27 juin 2006

Monsieur le Préfet,

Suite à la réunion récente du groupe départemental loup du 06 et à mon intervention concernant les éventuels tirs de prélèvement, je vous confirme par la présente les propos que j’ai tenus au nom de FERUS à ce sujet.

Le protocole prévoit que, en cas de prélèvement, « le préfet peut organiser des tirs de prélèvement A PROXIMITE des troupeaux attaqués ». La définition du mot proximité est : « voisinage immédiat, près de ... ». Il n’est donc pas question, à notre sens, que cela soit, comme il m’a été répondu, « dans la zone d’alpage », ce qui, vous en conviendrez, est bien moins restrictif.

Une des avancées majeures du protocole 2006 étant, à notre avis, la fin des « traquenards » pour éliminer des loups n’importe où et surtout près de leurs lieux de passages connus, nous ne saurions cautionner l’interprétation qui m’en a été faite au cours de la réunion.

Si un tir de prélèvement devait être autorisé dans le 06, notre association sera particulièrement vigilante sur les conditions d’application formellement prévues par le protocole et utilisera tous les moyens juridiques à sa disposition si ces tirs ne sont pas organisés à proximité des troupeaux attaqués.

Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à mes respects les plus profonds.

Le président - J F Darmstaedter
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMar 4 Juil - 11:53

Le loup, toujours dans le collimateur des éleveurs et du ministère

Alors que la population de loups augmente en France, les éleveurs remettent en cause les dispositifs de protections des troupeaux. Le ministère de l’Ecologie quand à lui, commence à émettre, à juste titres de sérieux doutes sur l’efficacité du tir de 6 loups en 2006.


Face à la pression pastorale, le ministère de l’Ecologie, a décidé de reconduire le plan loup pour l’année 2006.

6 loups seront donc abattus pendant la saison, une manière de rassurer les vallées sans pour autant apporter de solutions. En plus, l’abattage coûte cher et du coté du ministère de l’Ecologie, certain ne cachent plus leur réserve quand à cette démarche.


Selon Patrice Blanchet, un des représentants du ministère, «Ces méthodes de prélèvement sont lourdes et difficiles, elles sont de l’ordre de la satisfaction morale.» Pourtant c’est cette solution que préfèrent les éleveurs qui critiquent vivement les dispositifs de défense tels que le chien Patou où les enclos de nuit. Voilà pourquoi le plan loup 2006-2007 assoupli encore une fois le protocole de tir de l’animal protégé. Les éleveurs pourront désormais abattre le loup après deux attaques seulement et 7 jours d’effarouchement.

Aujourd’hui la population de loups en France avoisine la centaine et celle-ci semble vouloir croître encore ces prochaines années. Pourquoi les éleveurs refusent ils cohabiter avec le loup à l’instar de leurs homologues transalpins ? En Italie les populations de loups sont bien plus élevées encore mais comme ce dernier n’a jamais disparu des alpages italiens, la vie pastorale s’est organisée autour du loup qui fait partie intégrante du paysage rural.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMer 26 Juil - 23:31

L'ASPAS attaque le plan loup 2006


L'ASPAS demande auprès du Conseil d'Etat la suspension en référé de l'arrêté interministériel du 24 mai 2006 autorisant les opérations d'effarouchement, de tirs de défense et de prélèvement sur les animaux de l'espèce Canis lupus pour la période 2006-2007.


Cette année encore, cet arrêté pris conjointement par les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture, autorise l'abattage de six loups, une mesure inutile et illégale si l'on se réfère à la Convention de Berne et la Directive Européenne Habitat. Tout en protégeant intégralement le loup, ces protocoles internationaux autorisent les tirs à titre dérogatoire, mais sous certaines conditions : "l'existence de dommages importants, l'absence d'autre solution satisfaisante, et la garantie du bon état de conservation des populations". Et selon l'ASPAS, les modalités mentionnées par l'arrêté du 24 mai 2006 violent les exigences de ces textes.



Deux points précis de ce protocole sont principalement critiqués par l'Association :


v L'ASPAS conteste l'utilisation de la grenaille de fer pour les tirs d'effarouchement. L'arrêté impose la mise en œuvre de mesures d'effarouchement avant de pouvoir tirer l'animal. Expertise scientifique à l'appui, l'ASPAS démontre que ces tirs d'effarouchement à la grenaille sont très dangereux pour l'animal visé et menacent de le blesser ou de le tuer alors qu'ils sont censés uniquement l'effrayer.

vLe second point litigieux concerne les délais entre les attaques, qui sont pris en compte pour autoriser l'abattage d'un loup. Auparavant, trois attaques en trois semaines étaient nécessaires pour demander une autorisation au Préfet. Aujourd'hui, deux attaques suffisent, sans qu'aucun délai ne soit mentionné.



Ainsi,si un éleveur subit une attaque en juillet et une autre en septembre, il pourra demander l'abattage d'un loup près de son troupeau alors que près de trois mois se seront écoulés entre les deux attaques.

L'ASPAS récuse l'assouplissement des conditions de mise en œuvre des tirs désormais autorisés malgré des dommages qui ne peuvent être considérés comme "importants".

L'ASPAS rappelle que ce protocole qui ne fera qu'endommager une population française de loups loin d'être stable, ne règlera en aucun cas les problèmes de la filière ovine.



À travers cette décision, Mme Olin tenterait-elle d'apaiser les éleveurs alpins quant elle scandalise leurs confrères pyrénéens ?

Contact presse : Julie Danet - Chargée de communication
Tél. : 04 75 25 10 00 - Mail : info@aspas-nature
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMer 2 Aoû - 12:56

- Attaque de loups dans les Cotes d'Armor
- 6 attaques recensées depuis le début de l'été
- aucun loup abattu suite au Protocole 2006 pour le moment
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyJeu 24 Aoû - 17:06

Bonjour,

Un loup va être tué dans le département de l'Isère :

Pour plus d'information:

http://forum.cpnbrabant.be/viewtopic.php?p=1593#1593

Amicalement.

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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyDim 27 Aoû - 13:39

Nous devons continuer de maintenir la pression et espérer que la mort de Palouma remotivera les troupes pour le loup.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyJeu 31 Aoû - 14:43

Le tir d'un loup autorisé en Isére

Citation :
Communiqué de la préfecture de l'Isère

Autorisation de prélèvement d'un loup 22 août 2006

L'alpage de Périoule, sur les communes d'ALLEVARD - PINSOT et LA CHAPELLE DU BARD, a été le lieu de plusieurs attaques attribuées au loup, malgré les mesures de protection et d'effarouchement mises en place par l'éleveur. Depuis le mois de juillet dernier, six attaques ont fait l'objet de constats dressés par des agents assermentés : 21 moutons ont été tués. Conformément aux dispositions prévues par le protocole national de gestion du loup pour l'année 2006, et après avoir recueilli l'accord du groupe départemental compétent, le Préfet de l'Isère a pris ce jour un arrêté autorisant un tir de prélèvement d'un loup à proximité des troupeaux ayant fait l'objet des attaques sur cet alpage. Les Lieutenants de louveterie et des gardes particuliers assermentés sont chargés de l'intervention, sous le contrôle du service Départemental de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

L'ASPAS réagit

L'éleveur touché par ces attaques n'est autre que Jean-Pierre Jouffrey, l'homme qui s'est vanté d'avoir tué un loup en 2000. Les poursuites à son égard, menées par l'ASPAS, avaient été classées sans suite par le Tribunal de Grenoble malgré les aveux du prévenu. Aujourd'hui, il affirme avoir mis en place les mesures de protection conseillées. Il dit rentrer ses moutons dans des enclos et posséder deux chiens patous. Seulement M. Jourffrey détient un troupeau de 3500 têtes et il semble évident que les patous ne sont pas assez nombreux pour protéger efficacement un troupeau si grand.

Les mesures de protection définies par l'Etat devraient être plus précises et mentionner un nombre de chiens patous adapté aux diverses tailles de troupeaux.

AVES FRANCE condamne cette nouvelle autorisation de prélèvement. Tuer un loup ne réglera nullement les problèmes de la filière pastorale.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyVen 8 Sep - 11:50

2 loups tués en Isère


Autorisation de tuer 1 loup mais 2 loups tués ....
Communiqué de la préfecture Isère, 7 septembre 2006


Par arrêté préfectoral du 22 août 2006, des tirs de prélèvement du loup ont été organisés sur les communes d’Allevard, de Pinsot et la Chapelle du Bard. Ces opérations ont été organisées dans les conditions et selon les modalités définies par le protocole national de gestion du loup. Elles ont été motivées par la persistance de dégâts sur l’alpage de Périoule, constatés au cours de 6 attaques survenues malgré les mesures préalables de protection et d’effarouchement mises en place par l’éleveur.

Les opérations ont abouti ce matin à 8 h 30, au tir de deux animaux d’une même meute : tout d’abord une jeune femelle, puis, quelques minutes plus tard, un mâle adulte. Un escarpement rocheux n’a pas permis au deuxième tireur d’être alerté du premier tir.

Les deux animaux prélevés sont les premiers animaux de l’espèce prélevés cette année dans le cadre du quota national de 6 animaux autorisés par l’arrêté interministériel du 24 mai 2006.


--------------------------------------------------------------------------------

Dépêche AFP, 7 sept 2006

Deux loups, suspectés d’avoir attaqué des troupeaux, abattus en Isère


Deux loups, un mâle et une jeune femelle, suspectés d’avoir attaqué à plusieurs reprises des troupeaux en Isère, ont été tués jeudi matin, a indiqué le directeur départemental de l’Agriculture et de la Forêt de l’Isère, Yves Tachker. Le 22 août, le préfet de l’Isère avait pris un arrêté autorisant à tuer un loup dans le massif de Belledonne, au dessus d’Allevard (Isère), où des troupeaux ont subi plusieurs attaques malgré des mesures de protection mises en place par l’éleveur. "Un tireur posté n’a pas entendu qu’un autre tireur venait déjà de tuer un loup, c’est pourquoi deux loups ont été abattus" vers 8h30, a expliqué M. Tachker. Pour justifier son arrêté, le préfet avait indiqué que "depuis le mois de juillet, six attaques ont fait l’objet de constats dressés par des agents assermentés et 21 moutons ont été tués". Des lieutenants de louveterie et des gardes assermentés étaient chargés de cette intervention à proximité des troupeaux ayant fait l’objet d’attaques. Le tribunal administratif de Grenoble a débouté jeudi l’association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) qui avait attaqué l’arrêté du préfet de l’Isère. L’avocat de l’Aspas, Me Benoît Candon, avait estimé, lors de l’audience, que l’éleveur avait seulement 2 chiens patous pour protéger 3.500 brebis et que c’était insuffisant. Mais M. Tachker avait au contraire fait valoir qu’il y avait 7 bergers ou aide-bergers avec ce troupeau et que l’éleveur avait pris des mesures sérieuses de protection. Le tir d’un maximum de six loups dans neuf départements du sud-est de la France, dont l’Isère, a été autorisé par un arrêté des ministres de l’Agriculture et de l’Ecologie, publié le 1er juin au Journal Officiel. Ces "prélèvements sur la population des loups" peuvent intervenir dans la mesure où "il est nécessaire de prévenir des dommages importants aux élevages" et où "il n’existe pas d’autre solution satisfaisante", précise l’arrêté. Selon un bilan de la FDSEA de l’Isère, le loup a tué 3.655 bêtes, dont 50 bovins, dans les Alpes françaises en 2005 au lieu de 2.785 bêtes, dont 10 bovins, en 2004.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyVen 8 Sep - 14:28

Bonjour,

C'est le Ministre de l'Agriculture qui a fait pression sur le Ministre

de l'Ecologie afin d'organiser des massacres de loups en France.

Nous allons déposé plainte auprès de la Commission Européenne contre

ces massacres.

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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyDim 10 Sep - 15:25

Communiqué de la F.N.E.

Communiqué de Presse.
vendredi 8 septembre 2006

Tirs de loups : L’Isère se distingue sinistrement



Deux loups viennent d’être abattus sur le massif de Belledonne dans le cadre du protocole de tir ministériel et dans des conditions que FNE juge absolument scandaleuses.
Ces loups ont été tirés suite à des attaques occasionnant la perte de 21 brebis sur un gros troupeau (3500 brebis) transhumant sur ce massif.

Dès le 4 septembre, FNE a déféré l’arrêté préfectoral autorisant le tir devant le tribunal administratif car ce troupeau était insuffisamment protégé et n’entrait pas dans le cadre théorique du protocole qui ne permet un tir que lorsque les moyens de prévention ont réellement été mis en place. En l’occurrence, seuls deux chiens patous (qui représentent, avec la présence humaine, la clef de voûte de la prévention) assuraient la protection de cet énorme troupeau qui, de plus, était divisé en trois lots de pâturage.

Matériellement, il est clair que deux chiens sont dans l’incapacité d'assurer la protection de trois troupeaux distincts de 1500 brebis chacun. Des fonds conséquents sont pourtant spécifiquement dégagés pour la protection des troupeaux et, l’éleveur concerné a passé un contrat avec l'Etat. Nous posons donc la question : à quoi sert cet argent ?
Comment se fait-il que les autres troupeaux du massif n’enregistrent que peu ou pas d’attaques : seraient-ils, eux, correctement protégés ?

De plus, l'arrêté interministériel stipule expressément que le tir d'un loup suspend immédiatement les opérations de prélèvement. Dans le cas de Belledonne, de deux choses l'une : ou cette disposition a été délibérément ignorée, ou l'Etat a été incapable d'encadrer strictement les opérations de tirs.

Le résultat est là : ces tirs portent à quatre le nombre de loups abattus en Isère en deux ans dans le cadre du protocole (un tir le 2-9-05 en Valdaine, un autre le 27-10-04 dans le massif du Taillefer). Rappelons que, selon les suivis hivernaux, la meute présente sur le massif de Belledonne est passée de 8 à 3 individus suite à des actes de braconnage de notoriété publique. FNE pose donc la question suivante : le compte à rebours des loups isérois est-il commencé ?

Et que va-t-il se passer l’été prochain ? Tout porte à croire que le troupeau en question, étant insuffisamment protégé, connaîtra de nouvelles attaques. Cet alpage va-t-il se transformer en puit à loups ? C’est ce qui risque de se passer si le problème n’est pas traité, logiquement, à la source : en mettant en place les moyens de prévention nécessaires pour permettre une coexistence entre grands prédateurs et pastoralisme.
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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyDim 17 Sep - 11:13

Bonjour,

Nous avons écrits auprès de la Commission Européenne afin que

celle - ci prenne des sanctions contre la France.

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MessageSujet: Re: Les loups en france   Les loups en france EmptyMar 17 Oct - 16:07

Mercantour : la capture de 3 loups va commencer


Un ex-trappeur américain à l’affût du loup du Mercantour
Par Eliane PATRIARCA

Comment piéger un loup, et sans le blesser ? C’est ce que Carter Niemeyer, l’homme qui a réintroduit cet animal dans le parc du Yellowstone et dans l’Idaho, va tenter d’enseigner dans le parc national du Mercantour. Arrivé dimanche en France, l’expert américain va contribuer, en transmettant son savoir-faire sur le piégeage des loups, à l’étude scientifique « prédateurs-proies ». Un programme de recherche qui associe depuis 2001 le ministère de l’Ecologie, le parc national du Mercantour, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la Fédération départementale des chasseurs des Alpes-Maritimes.

Ongulés. « L’objectif , précise Thierry Boisseaux, directeur du parc du Mercantour, est d’étudier l’impact du retour du loup sur les ongulés sauvages : cerfs, chamois, mouflons et chevreuils. » L’étude, qui durera six ans, doit permettre de répondre à une série de questions générées par le retour d’un prédateur disparu de France depuis des décennies. Par exemple, certains chasseurs redoutent que les loups déciment les populations d’ongulés (ces espèces constituent 80 % du régime alimentaire annuel de Canis Lupus ). Du côté du parc du Mercantour, on s’interroge aussi. « En 1979, à la création du parc, il y avait un millier de chamois, ils sont 10 000 aujourd’hui , explique Thierry Boisseaux. Quel sera l’impact du loup sur eux ? Ou sur les mouflons, introduits dans le Mercantour en provenance de Corse ? »
Le programme est mis en oeuvre sur deux sites : le parc du Mercantour, dans lequel les loups sont revenus depuis 1992 et où la population est estimée aujourd’hui à une trentaine d’individus, et un site témoin, le massif des Bauges, où ils n’ont fait que de récentes incursions. L’expérience a commencé par la capture d’une quarantaine d’ongulés à l’automne 2004 dans le Mercantour. Ils ont été équipés de colliers VHS permettant de les localiser. « En suivant les proies, on va pouvoir étudier leur taux de survie et leur comportement, et comparer ces données avec celles recueillies dans les Bauges », explique Christophe Duchamp, ingénieur biologiste, chargé pour l’ONCFS du suivi du loup dans les Alpes. Avec Niemeyer, débute l’étape du piégeage de trois loups qui seront équipés de colliers GPS. « En corrélant leurs déplacements avec ceux des proies, on va pouvoir arriver très vite auprès des carcasses, avant d’autres animaux », espère Christophe Duchamp. Autre objectif : savoir si le loup est sélectif avec ses proies, s’il s’attaque plutôt au moins bien portantes comme cela a été observé au Yellowstone.
« Feeling ». Niemeyer restera trois semaines en France. Le temps de former gardes du parc et agents de l’ONCFS et, si la chance se présente, de capturer un loup. Mais la tâche est ardue. La forte présence de l’homme dans le Mercantour rend l’animal bien plus méfiant que dans les grands espaces américains. De plus, en Europe, on ne peut utiliser les pièges à mâchoires souples utilisés aux Etats-Unis. Seul est homologué un piège à lacet prenant l’animal à la patte. « Mais auprès de Niemeyer, qui a capturé dans sa vie quelque 400 loups, c’est surtout le feeling de terrain qu’on vient chercher », dit Christophe Duchamp. Les chercheurs se donnent jusqu’à fin avril 2007 pour capturer les trois loups, date à laquelle l’autorisation accordée par le ministère expirera.

Niemeyer, la passion du prédateur

Un « amoureux » du loup. C’est ainsi que le directeur du parc national du Mercantour définit Carter Niemeyer. Expert mondialement reconnu du piégeage des loups, Niemeyer est l’un des pionniers de la gestion de cette espèce dans l’Ouest américain. Biologiste, diplômé en 1973, il a débuté sa carrière comme trappeur pour l’Etat du Montana, avant de se consacrer à la protection de l’espèce au sein du service de la faune sauvage du ministère de l’Agriculture. Il est l’artisan de la capture des loups canadiens et de leur réintroduction dans le parc du Yellowstone en 1995 et dans l’Idaho en 1996. Niemeyer a aussi pris en charge les enquêtes associées aux déprédations de Canis Lupus sur les troupeaux domestiques. A la retraite depuis janvier, il reste sous contrat avec l’Etat de l’Idaho pour lequel il cordonnait depuis 2000 le programme Wolf Recovery.
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